- Les joyaux cachés qui sont des “seconds choix”
- 1. Porsche 912
- 2. Ford Sierra XR4i
- 3. Vauxhall Nova SR
- 4. BMW M535i
- 5. Ford Escort Mk5 RS 2000
- 6. Ferrari 250GT SWB
- 7. Peugeot 205 XS
- 8. Porsche 968 Sport
- 9. BMW E36 328i Sport
- 10. Volkswagen Corrado G60
- 11. Maserati Merak
- 12. Renault 19 16v
- 13. BMW Z4 3.0i
- 14. Citroën Saxo VTR
- 15. Lancia Delta HF
- 16. Opel Omega 3000
- 17. Ford Escort Mexico
- 18. Nissan Skyline R34 GT-T
- 19. BMW E30 318is
- 20. Talbot Sunbeam Ti
Les joyaux cachés qui sont des “seconds choix”
Pourquoi se contenter d’un second choix ? Les raisons ne manquent pas, surtout lorsqu’il s’agit d’alternatives à des voitures de sport classiques emblématiques. Lorsqu’elles étaient neuves, ces voitures étaient logiquement les plus chères de la gamme, ce qui laissait un vide dans la gamme pour une alternative. La proposition est simple : créer une voiture qui offre une grande partie du spectacle, si ce n’est autant que le modèle phare, mais qui coûte moins cher à produire et à vendre.
L’entrée dans le territoire des classiques amplifie généralement cet écart de prix, faisant du substitut moins cher une alternative encore plus tentante – et sans doute plus utilisable – aujourd’hui. Des Ferrari aux Ford, voici 20 de nos préférées…
1. Porsche 912
Lorsque Porsche a remplacé la 356 à quatre cylindres à plat par la 911 à six cylindres à plat en 1963, il y avait de la place pour un modèle d’entrée de gamme plus abordable et moins généreusement équipé – une lacune rapidement comblée par la 912, proposée à partir de 1965 et équipée d’un quatre cylindres de 1,6 litre emprunté à la 356.
Des coupés et des targas ont été produits, et la gamme 912 a même dépassé les ventes de la 911 pendant les premières années.
Porsche a abandonné la 912 en 1969, la remplaçant par la 914 à moteur central, mais elle a fait un bref retour pendant un an à partir de 1975 sous la forme du coupé 912E. Depuis, la 911 n’est plus qu’un modèle à six cylindres.
2. Ford Sierra XR4i
Les collectionneurs veulent une Sierra Cosworth, mais la XR4i l’a précédée de quelques années en 1984 et est bien plus abordable. Seule Sierra trois portes à six cylindres, elle reprend le V6 Cologne de 2,8 litres de la Capri 2.8i, ainsi qu’un montant supplémentaire coupant en deux la vitre latérale arrière (ce qui est très étrange mais renforce vraisemblablement la carrosserie) et un aileron arrière biplan. À une époque où les acheteurs devaient encore accepter le design “jellymould” de la Sierra, la XR4i était un véritable OVNI.
Fait amusant 1 : les autocollants apposés sur les vitres latérales arrière des premières voitures portent la mention “XR4”, car Ford les avait déjà imprimés lorsqu’il a ajouté l’injection à la XR3, créant ainsi la XR3i. Deuxième fait amusant : le modèle commercialisé aux États-Unis était le Merkur XR4Ti, qui utilisait un moteur Mustang turbo. Andy Rouse a remporté le championnat britannique de voitures de tourisme en 1985 au volant d’une XR4Ti.
3. Vauxhall Nova SR
Techniquement, la Nova SR est ce qui se rapproche le plus d’une Nova GTE – le moteur 1,3 litre à carburateur de la SR est moins puissant que le 1,6 litre à injection de la GTE, l’équipement est plus chiche et Vauxhall n’a même pas pris la peine de peindre les pare-chocs.
Le fait est que la SR est sans doute plus emblématique, en partie parce que son moteur plus petit et son prix plus bas l’ont rendue plus accessible et assurable pour les jeunes propriétaires, de sorte que les souvenirs d’adolescence sont tous liés à ses jantes à trois branches et à ses garnitures écossaises.
La SR n’est pas vénérée dans les magazines grand public comme la Peugeot 205 GTI ou la Golf GTI Mk1, mais cette petite voiture pleine d’entrain a toujours ses adeptes et les bons exemplaires se vendent à des prix raisonnables.
4. BMW M535i
Avant que la M5 n’existe, BMW s’est jeté à l’eau avec la M535i en version E12, la toute première génération de la série 5. Ces voitures sont incroyablement rares de nos jours et, en outre, une M535i était la meilleure série 5 de l’époque, pas un Next Best Thing.
5. Ford Escort Mk5 RS 2000
Vous savez sans doute que la Ford Escort Cosworth était en fait une Sierra Cosworth déguisée, alors que la RS2000 est une Escort Mk5 de bout en bout. Mais il s’agit d’une véritable RS et elle a jusqu’à présent échappé à la tendance qui veut que presque tous les modèles RS se vendent à prix d’or.
Vous disposez d’un moteur 2,0 litres 16 soupapes de 150 ch et il existe même un modèle rare à transmission intégrale, produit pour l’homologation en sport automobile.
Au début des années 1990, les voitures antérieures au lifting étaient présentées dans une publicité télévisée inspirée des professionnels, avec un double renflement du capot et une belle calandre affleurante, deux caractéristiques qui ont été inexplicablement supprimées lors du lifting.
6. Ferrari 250GT SWB
Tout est relatif, surtout lorsqu’il s’agit de l’une des voitures classiques les plus légendaires de tous les temps : la Ferrari 250 GTO. Ainsi, même si vous économiserez des millions et des millions de livres en achetant une 250 GT SWB, cela vous coûtera tout de même des millions et des millions de livres – une GTO s’est vendue pour environ 55 millions de euros en 2018, tandis qu’une GT SWB s’est vendue pour environ 7 millions de euros un an plus tard.
La GT a gagné 200 mm sur l’empattement de la 250 GT normale, reçoit un V12 Colombo de 3,0 litres comme la GTO et trouve un équilibre entre le comportement sur route et le comportement sur circuit, alors que la GTO, plus tardive, plus chère et plus désirable, est une voiture de course à part entière. La GTO a supplanté la GT et reste la Ferrari la plus vénérée de tous les temps, mais… économisez votre argent, nous vous le disons.
7. Peugeot 205 XS
Peugeot proposait sa 205 GTI en version 1.9 et 1.6 litres, mais il y avait encore de l’espoir si vous étiez trop jeune, trop pauvre ou trop peu assurable pour la 1.6 – et c’est ce que proposait la 205 XS. La grande différence est le moteur – un 1,4 litre avec un carburateur à double arbre à cames qui développe 85 ch, d’abord de la série XY, plus tard de la série TU, plus désirable.
La XS a donc 30 ch de moins qu’une 1.6, mais les rapports courts permettent de tirer le meilleur parti des performances, le poids est un peu plus faible (environ 850 kg) et la suspension est un peu plus souple, ce qui est peut-être un avantage sur les routes secondaires cahoteuses qui conviennent si bien à la XS.
8. Porsche 968 Sport
Aujourd’hui, Porsche fait payer plus cher les voitures sportives moins bien équipées (je vous regarde, GT3), mais la 968 Club Sport était plus logique : vous payiez moins cher pour un modèle plus dépouillé et plus axé sur le conducteur. Cette logique s’est inversée depuis que le Club Sport est devenu un classique, laissant la Sport, légèrement plus luxueuse, comme la meilleure alternative.
Construites spécialement pour le marché britannique en 1994, les Sports ont été assemblées sur la même chaîne de production que les Club Sport et ont un look similaire et une éthique sans compromis avec une insonorisation réduite et une suspension abaissée, mais les sièges arrière occasionnels sont ajoutés, vous obtenez des sièges avant en tissu “confort” (au lieu des baquets en fibre de verre des Club Sport) et quelques autres “luxes” comme les vitres électriques.
9. BMW E36 328i Sport
Les E36 M3 ont pris de la valeur ces dernières années, mais la 328i Sport est une alternative tout à fait valable, surtout si vous n’avez pas l’intention de lui tordre le cou. Au lieu d’un moteur à six cylindres en ligne de 3,0 litres issu de la division M de BMW, vous disposez d’un moteur de 2,8 litres de 190 ch – soit 92 ch de moins que la M3, mais il est toujours aussi souple et flexible.
Le look est sensiblement le même, avec des jupes latérales, des pare-chocs, un aileron arrière et des bandes de frottement plus épaisses propres à la M3, bien que vous puissiez rapidement repérer une 328i Sport (de série) avec ses rétroviseurs plus conventionnels, ses jantes en deux parties très recherchées et ses sièges avant à l’allure moins sportive.
10. Volkswagen Corrado G60
La VR6 était le haut de gamme du Corrado avec un moteur VR6 de 2,9 litres (que l’on retrouve également dans la Golf avec 2,8 litres) et elle est la plus collectionnée de toutes en version VR6 Storm, mais la G60 est à la fois la plus proche et la plus agréable à conduire.
Plutôt qu’un lourd V6 à angle étroit suspendu à l’essieu avant, la G60 (pour G-Lader, euh, 60) reçoit un moteur quatre cylindres suralimenté de 1,8 litre – la puissance a peut-être baissé de 190 ch à 160 ch, mais le poids total a également diminué de façon spectaculaire, passant de 1210 kg à 1115 kg.
Ce qui est peut-être révélateur, c’est qu’il n’y a pas grand-chose entre eux aux prix d’aujourd’hui.
11. Maserati Merak
La Maserati Bora était à la fois la première voiture de sport à moteur central de la marque italienne et la première voiture développée sous l’égide de Citroën, ce qui explique l’utilisation généralisée des systèmes hydrauliques du constructeur français.
La Maser à moteur V8 lancée en 1971 s’est mal vendue en raison de la crise pétrolière, d’où la naissance de la Merak, un modèle junior à moteur central qui avait à peu près la même apparence, mais qui était équipé d’un V6. En plus d’être plus abordable et plus économe en carburant, deux cylindres en moins permettaient une disposition des sièges en 2+2.
Les deux modèles se ressemblent beaucoup, mais le Merak se caractérise par une lunette arrière verticale, un capot moteur arrière plat et des contreforts arrière “volants”, sans doute pour éviter qu’il ne ressemble à une camionnette.
12. Renault 19 16v
La Clio Williams est peut-être l’icône haute performance de Renault, grâce a) à son excellente voiture à hayon et b) à la présence de stars de la F1 et du BTCC, mais Renault disposait d’une série de modèles de secours, notamment la Clio 16v, la Clio RSi et celle-ci – la 19 16v.
Plus qu’une alternative aux Astras, Golfs et Escorts d’un segment supérieur à la Clio, la 19 disposait du moteur 1,8 litre 16 soupapes de 140 ch de la Clio, de sièges Recaros confortables, d’une carrosserie dessinée par Giugiaro et était disponible en version trois portes à hayon ou en version berline quatre portes “Chamade”. Moins cher qu’une Clio Williams, mais plus difficile à trouver.
13. BMW Z4 3.0i
Les designs de Chris Bangle restent aussi controversés qu’une paire de Ray-Ban, mais nous dirions que le Z4 super pointu est un futur classique bien ficelé et qu’il est très séduisant (lettres à la rédaction, s’il vous plaît), surtout en version coupé, où ses proportions capot long/arrière pointu rappellent la Triumph GT6.
La Z4M est la plus collectionnée de toutes avec son moteur à six cylindres en ligne de 3,2 litres, mais le modèle de 3,0 litres est beaucoup plus abordable et constitue la GT la plus détendue avec son moteur plus doux et son châssis plus axé sur le confort.
14. Citroën Saxo VTR
A l’instar de la Peugeot 205 GTi, Citroën, le partenaire de PSA, a proposé sa Saxo la plus sexy en deux versions. Dans ce cas, la cylindrée du moteur est restée inchangée à 1,6 litre, le modèle haut de gamme VTS se distinguant par une culasse à 16 soupapes, et le modèle plus abordable VTR se contentant de deux soupapes par cylindre. La puissance a ainsi été ramenée de 120 à 100 ch, mais avec seulement 935 kg à porter, la VTR offre toujours de bonnes performances et une maniabilité à toute épreuve.
Bien qu’elle soit étroitement liée à la Peugeot 106 GTI, la Saxo n’a jamais réussi à se défaire de sa notoriété Max Power, tout comme la Vauxhall Nova – mais cela signifie également que toute une génération la considère avec beaucoup d’affection.
15. Lancia Delta HF
Placer “Integrale” après “Lancia Delta” est presque un réflexe musculaire mental, mais la légende de la performance a commencé avec la Delta HF en 1983, qui a reçu un quatre cylindres turbocompressé de 1,6 litre et une traction avant, et a conduit à la Delta HF 4WD en 1986. Les deux sont d’excellents substituts, mais c’est la Delta HF qui remporte le prix de la meilleure alternative.
La HF 4WD est équipée d’un moteur turbo de 2,0 litres développant 163 ch et, bien sûr, d’une transmission intégrale. Il n’y a pas d’arcs de cercle, mais la HF 4WD a un pedigree WRC – elle a remporté le championnat du monde des rallyes en 1987.
16. Opel Omega 3000
La première étape de la “ligne de production” Lotus Omega à Hethel n’était pas une nouvelle carrosserie – c’était la livraison d’une Omega 3000 achevée provenant de l’usine GM de Russelsheim, que Lotus s’est empressé de dépouiller. Ainsi, on peut soutenir (ou s’accrocher à des points ténus ?) qu’une Omega 3000 est une Lotus Omega non modifiée.
Pour être honnête, il s’agit d’une voiture assez différente. Le six cylindres en ligne de 3,0 litres est apparenté (voire doublement turbocompressé), mais la boîte de vitesses n’a pas été reprise d’une Corvette ZR1, le différentiel ne provient pas d’un Holden Commodore V8, et il n’y a pas de carrosserie ni d’habitacle aussi riche.
Mais la 3000 reste un excellent substitut à prix réduit. Achetez la version 24 soupapes à partir de 1989 pour passer de 175 ch à 201 ch.
17. Ford Escort Mexico
La RS1600 était le summum de l’Escort Mk1 avec son moteur à double arbre à cames et sa poussière d’homologation, mais l’Escort Mexico était ce qui se faisait de mieux lorsqu’elle a été lancée en 1970.
Construite pour célébrer la victoire de Hannu Mikkola et Gunnar Palm sur le rallye de la Coupe du monde Londres-Mexique 1970 au volant d’une RS1600, la Mexico a reçu la même carrosserie renforcée, la même suspension améliorée et le même look général que la RS. Elle a été produite dans la même usine Ford Advanced Vehicle Operations dans l’Essex, mais elle a abandonné l’astucieux double arbre à cames pour un 1,6 litre Kent à flux croisés plus abordable et moins complexe.
La RS2000 est arrivée en 1973, entre la RS1600 et la Mexico, avec une Pinto de 2,0 litres.
18. Nissan Skyline R34 GT-T
Nissan n’a officiellement importé qu’un petit nombre de Skyline GT-R R34 en Europe, et si beaucoup d’autres sont arrivées par la voie de l’importation grise, elles sont toutes très chères aujourd’hui.
C’est là que la GT-T entre en jeu. Disponible uniquement en importation grise, mais désormais assez facile à trouver dans toute l’Europe, la GT-T est équipée d’un six cylindres monoturbo de 2,5 litres plutôt que du moteur biturbo de 2,6 litres de la GT-R. Elle est dotée d’une propulsion arrière, ce que certains acheteurs trouvent plus attrayant que la transmission intégrale de la GT-R. Elle est disponible en coupé deux portes comme la GT-R, ou en berline quatre portes pour plus de praticité.
19. BMW E30 318is
Les prix de la E30 M3 ont grimpé en flèche il y a quelques années, contribuant à faire grimper la valeur de la 325i. Mais si la 325i est techniquement la meilleure en termes de positionnement dans la gamme et qu’elle est très belle, nous pensons que la 318is est une alternative plus appropriée.
Construite seulement en 1991, elle est un peu plus légère qu’une 325iS (1125 kg) et dispose d’un moteur quatre cylindres plus vif, plus conforme à l’esprit du sport automobile, alors que la 325i est une proposition plus soyeuse et plus luxueuse. À d’autres égards, les deux modèles sont étroitement liés.
BMW a également fabriqué la 320is – en gros une M3 dotée d’un moteur de 2,0 litres au lieu de 2,3 litres pour passer sous les seuils fiscaux portugais et italiens, mais elles sont plus chères et plus difficiles à trouver.
20. Talbot Sunbeam Ti
La Talbot Sunbeam Lotus est celle que vous voulez vraiment, mais la Sunbeam Ti est un bon plan B – si vous pouvez en trouver une, bien sûr. La Ti, qui a redoré l’image de Sunbeam et a été populaire dans les rallyes clubman d’époque, est équipée d’un moteur à quatre cylindres de 1,6 litre provenant de l’Avenger Tiger. Bien que ce moteur ne puisse pas rivaliser avec le 2,2 litres à double arbre à cames de 150 ch de la Lotus, il produit tout de même une puissance impressionnante de 100 ch grâce, entre autres, aux deux carburateurs Weber.
Les premiers modèles de 1979 étaient des Chrysler, le nom devenant Talbot en 1980.
