- 1.Le Ford Puma : le plus économique en E85
- 2.Le Honda HR-V : le plus sobre pour sa taille
- 3.Le Mazda CX-30 : le plus de technologie
Il y a ceux qui aiment les stars et d’autres qui préfèrent rester loin des paillettes. C’est à ces derniers que se destine cette sélection de trois petits SUV moins connus que les références mais pas moins doués pour vous surprendre.
Le look, l’équipement, le moteur…Nombreux sont les critères d’achat pour une voiture. Mais la principale question, à la fin, reste de savoir si elle vous en donne pour votre argent, s’agissant de modèles dédiés à un usage quotidien. Même chez les SUV urbains, que vous plébiscités depuis plusieurs années pour leur facilité au quotidien grâce à un gabarit contenu, doublée d’une polyvalence qu’autorise souvent leurs qualités routières. Justement, dans cette jungle des petits “hauts sur pattes”, nous vous proposons ici trois modèles qui ne sont pas des stars mais qui affirment leur différence avec talent, chacun dans son genre.
1.Le Ford Puma : le plus économique en E85
Le Ford Puma.© Ford
En ces temps d’énergie chère, la comparaison fait mal au portefeuille. Dans certaines stations, le superéthanol (E85) est pratiquement deux fois moins cher que le sans-plomb, donnant envie à de nombreux automobilistes de sauter le pas. S’il n’est pas toujours recommandé d’y convertir sa voiture, c’est possible d’y passer en neuf, Ford étant l’un des rares constructeurs à le proposer. Cela explique sans doute en partie le succès de son petit SUV Puma chez nous avec un 3-cylindres turbo 125 ch garantissant un coût au kilomètre maîtrisé.
Si, comme tous les engins carburant à l’E85, le Puma consomme plus qu’avec du super (7,7 l en moyenne, soit 1,1 l/100 km de plus), l’écart de prix à la pompe plie l’affaire. Au-delà de cet avantage économique, le Puma n’est pas désagréable à vivre. Plutôt accueillant et malin avec, sous le plancher de coffre, un immense bac de rangement supplémentaire (et lavable), entre performances suffisantes et comportement routier rigoureux, le SUV urbain de Ford assure. Seul gros point noir à ce beau tableau, il faudra composer avec une suspension d’une fermeté inutilement excessive, et accepter une qualité de fabrication moyenne entre assemblages perfectibles et matériaux inégaux.
2.Le Honda HR-V : le plus sobre pour sa taille
Le Honda HR-V.© Honda
Comme son compatriote Toyota, Honda propose de l’hybride sur toute sa gamme. Modèle visant le public le plus large, ce HR-V présente un gabarit plus généreux qu’un Peugeot 2008 (+ 4 cm, soit 4,34 m), faisant de lui l’un des plus grands SUV urbains. Ces centimètres se retrouvent à bord, où les passagers arrière jouissent d’une place digne d’une limousine. Revers de la médaille, le coffre en fait les frais avec un volume quelconque (280 dm3).
Autre grief, si le HR-V propose tout ce que l’on attend côté équipement d’une voiture moderne ainsi qu’une ergonomie facile à appréhender avec le recours à de vrais boutons, les matériaux ne font pas forte impression. Cela dit, un coup d’œil sur la jauge à carburant redonne vite le sourire tant le HR-V maîtrise sa consommation. Avec, selon nos mesures, un petit 6,1 l/100 km en moyenne, le nippon est un ascète même si c’est, comme souvent avec les hybrides, moins brillant sur autoroute (8,5 l/100 km). Ce type de trajet est son point faible et l’on regrette aussi que son 4-cylindres soit si bruyant lors des fortes accélérations. Pour rappel, le rôle majeur de ce dernier est de faire tourner un générateur, lequel alimente le bloc électrique, qui assure la propulsion dans la majorité des cas.
3.Le Mazda CX-30 : le plus de technologie
Le Mazda CX-30.© Alex Krassovsky
Si l’on nous promet un avenir 100 % électrique, le moteur thermique a encore de belles années devant lui. Preuve en est avec Mazda, qui n’a pas baissé les bras et croit dans l’inédite technologie SkyActiv-X, un label cachant un 2.0 essence dont la combustion peut passer en mélange très pauvre (allumage par compression contrôlé via une bougie), soit un fonctionnement proche d’un diesel et, sur le papier, les faibles consommations qui vont avec. Développant 186 ch, ce moteur étonne tout d’abord à l’usage, car c’est un atmosphérique. Il faut donc le conduire à l’ancienne en allant, au besoin, chercher la puissance dans les tours, en sachant que, si vous êtes adepte de boîte automatique, cette dernière, optionnelle, est paresseuse.
Mais les performances sont au rendez-vous et, si un diesel reste plus sobre, le CX-30 s’avère raisonnable à la pompe avec, selon nos mesures, 7,6 l/100 km en moyenne. Ce n’est pas le seul argument de cette japonaise qui n’est certes pas la plus dynamique avec ses suspensions souples mais s’avère plutôt confortable et accueillante. Par ailleurs, ce n’est pas si fréquent, le CX-30 peut être choisi avec une transmission intégrale tandis que les allergiques au tactile apprécieront son système multimédia se commandant via une molette et des boutons.
