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Affaire PureTech : les négociations avec le groupe Stellantis fructueuses ?

affaire puretech : les négociations avec le groupe stellantis fructueuses ?

Grandland

Une action collective a été lancée en février dernier par un cabinet d’avocats en réponse aux nombreux problèmes rencontrés par les propriétaires de véhicules équipés d’un moteur PureTech. Les dernières nouvelles sont peu concluantes.

Sale temps pour Stellantis. Alors qu’il est empêtré dans le scandale des airbags Takata, voilà qu’une autre affaire refait parler d’elle, celle du fameux moteur PureTech essence à la fiabilité hasardeuse qui a poussé un cabinet d’avocats à lancer une action collective nationale en février dernier. Après de premières réponses plutôt positives de la part de du groupe automobile avec un geste notamment sur la garantie courant mars, un journal indépendant indique que les négociations sont aujourd’hui bien plus difficiles.

“L’affaire devrait se poursuivre au tribunal”

C’est simple, le magazine précise d’entrée de jeu que “l’affaire devrait désormais se poursuivre au tribunal”. Cela parce que “Stellantis a fermé la porte au principe même d’une indemnisation”. On imagine que “la prise en charge des réparations en lien avec les problématiques rencontrées par les moteurs litigieux” souhaitée par le cabinet n’est pas négociable non plus. Ce que propose le groupe, c’est “un certain nombre d’accompagnements techniques et de prises en charge améliorées, mais assortis de conditions restrictives. Ce n’est clairement pas la réponse que nous attendions”.

D’où le fait que le cabinet devrait mettre la deuxième phase de son plan à exécution. Sur son site, il est expliqué qu'”en cas d’issue défavorable aux négociations”, les avocats proposeront “une mise en œuvre transversale” pour faire valoir le “droit à l’information” de tous les clients concernés. Ce n’est qu’une fois toutes les preuves en leur possession que les membres du cabinet pourront lancer une “procédure à visée indemnitaire” ou, en d’autres termes, un recours visant à obtenir des indemnités en justice.

Une mauvaise nouvelle ?

Pour l’auteur de l’article qui s’est exprimé à ce sujet sur LinkedIn, il s’agit d’une plutôt mauvaise nouvelle pour les victimes qui vont devoir se lancer dans une procédure qui “restera plus longue et plus risquée qu’un accord d’indemnisation sur tapis vert”. Me Christophe Léguevaques y voit lui une opportunité. Seules 4 781 personnes s’étaient inscrites lorsque les inscriptions à l’action collective ont été suspendues. Pour lui, cela signifie ainsi que “par un prompt renfort nous pourrions être quelques milliers supplémentaires”. A bon entendeur. Si vous êtes le ou la malheureuse propriétaire d’un véhicule équipé du moteur PureTech défectueux et que vous n’avez pas eu l’occasion de vous inscrire, surveillez la page de l’action collective. Il n’est finalement plus trop tard pour obtenir réparation du préjudice subi !

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