A la vieille des élections européennes, le chancelier allemand déclare toujours soutenir le “développement de l’électromobilité”, alors que certains candidats remettent en question l’échéance de 2035 pour interdire la vente de véhicules à moteur thermique
Le chancelier allemand Olaf Scholz a réaffirmé samedi l’importance de “continuer sur la voie” de l’électromobilité pour assurer l’avenir de l’industrie automobile, en pleine période de doute quant à l’objectif d’interdire les moteurs à combustion en Europe en 2035.
L’Etat a décidé de mettre fin à l’édition 2024 du “leasing social”, dispositif permettant aux moins aisés d’accéder à une voiture électrique pour 100 euros par mois
Ne pas s’obstiner
“Cela ne sert à rien de s’obstiner à conserver l’ancien, simplement parce qu’il nous a permis de nous en sortir pendant longtemps”, a martelé Olaf Scholz, relevant le risque d’être “dépassés par d’autres” et de “perdre [leur] influence sur la direction que prend le monde”.
Mise en garde contre le protectionnisme
Alors que les constructeurs investissent massivement dans la mobilité électrique, que des modèles meilleur marché sont en gestation et que l’infrastructure de recharge se développe, “il est important que nous continuions dans cette voie”, a dit le chancelier devant les représentants d’Opel, dont Carlos Tavares, la patron du groupe franco-italo-américain Stellantis qui a racheté la marque allemande à GM en 2017.
“Le protectionnisme, le cloisonnement et les barrières douanières irrégulières ne font que rendre tout plus cher et nous rendre ensemble plus pauvres”, a-t-il estimé.L’Union européenne envisage de renforcer les barrières douanières pour éviter l’importation de véhicules chinois.