- Plus de 10 000€ réclamés par le Trésor public
- Des points en moins également
- Le nouveau propriétaire n’a pas effectué les démarches
- La confrontation téléphonique tourne mal
- Aidé d’un avocat
Photo d’illustration
Deux mois après avoir vendu son utilitaire, il reçoit un premier PV dans sa boîte aux lettres pour un excès de vitesse en région parisienne. Le premier d’une longue série. Au moment où cette histoire est relatée dans les colonnes du quotidien régional L’Union, le nombre de contraventions reçues s’élève à 42.
Plus de 10 000€ réclamés par le Trésor public
11 500 euros sont réclamés à l’ancien propriétaire de l’utilitaire. Il conteste sans arrêt, mais l’atmosphère est de plus en plus pesante autour de lui. Le Trésor public fait pression, la situation n’est plus tenable.
Des points en moins également
Le nouveau propriétaire n’a pas effectué les démarches
Mais alors comment en est-on arrivé là ? Il y a plusieurs raisons à ça. Tout d’abord, l’ancien propriétaire n’a pas signalé au préalable à l’ANTS (Agence Nationale des Titres Sécurisés) la vente de son utilitaire. Une erreur accentuée par la non-coopération de l’acheteur. Ce dernier n’a effectué aucune démarche pour mettre le Jumpy à son nom. Résultat, administrativement, l’utilitaire appartient toujours au Rémois.
La confrontation téléphonique tourne mal
Une confrontation téléphonique a bien été tentée, mais elle n’a rien donné. Elle s’est même soldée par un flot d’insultes de la part de l’acheteur francilien avant de raccrocher violemment.
Aidé d’un avocat
Pour l’aider dans ces démarches, la victime de cet imbroglio administratif s’est saisie d’un avocat. Ce dernier a immédiatement porté plainte pour usurpation d’identité. La fameuse déclaration de cession du véhicule auprès de l’ANTS est en cours de traitement. Sa régularisation devrait éclaircir la situation.