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Au volant de sa voiture, il reçoit une balle de chasseur dans son siège !

Au volant de sa voiture, il reçoit une balle de chasseur dans son siège !

Deux chasseurs ont été placés en garde à vue en Dordogne après qu’un automobiliste a reçu une balle dans son siège passager.

Les images font froid dans le dos. Un automobiliste a reçu une balle de chasseurs dans son siège passager alors qu’il roulait tranquillement. Le tir provenait d’une battue aux sangliers, réalisée le 22 octobre dernier. Selon le maire de La Chapelle-Aubareil, « Cela aurait pu être dramatique ».

Une balle perdue dans le coffre

En réalité, la balle a d’abord transpercé la carrosserie du véhicule, par le coffre, avant de terminer sa course dans le siège. Une enquête a été ouverte pour « mise en danger de la vie d’autrui par un manquement délibéré à une obligation de prudence ou de sécurité ».

Deux hommes ont été placés à garde à vue. Il s’agit du directeur de la battue de la partie de chasse et de l’homme suspecté d’être coupable du tir dangereux. Ils ont été libérés après leur audition, selon Franceinfo.

À quelques centimètres près…

Difficile d’expliquer comment la balle est arrivée sur le véhicule ni si les règles ont bien été respectées.  Le parquet de Périgueux s’est saisi de l’affaire. Cette dernière a été rendue publique sur Facebook. Une photo de la voiture ayant subi l’impact d’une balle a été postée par la compagne du propriétaire du véhicule, qui explique : « Pas de blessé ni de mort, mais à quelques centimètres près d’angle de tir, le conducteur y passait. »

L’enquête avance et il semblerait que le chasseur, âgé d’une soixantaine d’années, ait tiré après le passage de la voiture sur la route. Il se trouvait au bord de la route, près de cette fameuse commune de la Chapelle-Aubareil. Les enquêteurs ont voulu interroger le conducteur, sa compagne et le maire de la ville, qui participait à la battue avec d’autres chasseurs.

Pour eux, il s’agit d’une « mise en danger de la vie d’autrui par un manquement délibéré à une obligation de prudence ou de sécurité ». Le tireur soupçonné n’utilise plus son fusil et ne chasse plus depuis cette histoire. Le week-end dernier, les autres chasseurs ont repris les battues. Mais l’ambiance n’est, évidemment, plus la même.

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