Audi

Audi Q5

Audi Q5 : faut-il encore acheter ce SUV en 2023 ?

Star des SUV haut de gamme, la deuxième génération d’Audi Q5 est apparue en début d’année 2017. Six ans plus tard, l’allemand est-il toujours dans le coup ?

audi q5 : faut-il encore acheter ce suv en 2023 ?audi q5 : faut-il encore acheter ce suv en 2023 ?audi q5 : faut-il encore acheter ce suv en 2023 ?audi q5 : faut-il encore acheter ce suv en 2023 ?audi q5 : faut-il encore acheter ce suv en 2023 ?audi q5 : faut-il encore acheter ce suv en 2023 ?audi q5 : faut-il encore acheter ce suv en 2023 ?audi q5 : faut-il encore acheter ce suv en 2023 ?audi q5 : faut-il encore acheter ce suv en 2023 ?audi q5 : faut-il encore acheter ce suv en 2023 ?audi q5 : faut-il encore acheter ce suv en 2023 ?audi q5 : faut-il encore acheter ce suv en 2023 ?

Oui, le Q5 est toujours à la page

Tout commence toujours par une approche esthétique. Et pour ça, malgré son âge relativement avancé, l’Audi Q5 sait encore faire le beau.

Il a d’ailleurs profité d’un restylage en fin d’année 2020 ; son imposante calandre, ses flancs nervurés et son charisme séduisent toujours. Et certains de ses concurrents – BMW X3 – comptent à peu près autant d’années de présence au catalogue.

Avec les mêmes propositions mécaniques, le Q5 se décline également, depuis 2021, en version Sportback, avec un profil fuyant et une apparence plus dynamique.

La relative ancienneté du Q5 ne dessert en rien l’ergonomie. A bord, tout semble évident, les commandes tombent naturellement sous la main et les fonctionnalités liées à la conduite, aux divertissements ou au bien-être demeurent facile à appréhender.

Même les équipements accessibles uniquement depuis l’écran tactile de 10,1 pouces s’avèrent intuitifs. La position de conduite est idéale, la finition remarquable et l’insonorisation léchée.

Le conducteur peut jouir en outre d’une élégante et fonctionnelle dalle numérique configurable en guise de compteurs. A l’arrière, la banquette coulisse en deux parties, l’espace suffit pour des adultes et le coffre affiche 550 litres de capacité. Bref, le Q5 ne commet pas de fausse note.

La copie reste excellente côté conduite. L’agrément répond présent, avec un tempérament parfaitement sain et un confort de conduite appréciable, notamment avec la suspension pilotée pneumatique optionnelle (2 040 €).

Systématiquement doté d’une transmission intégrale (sauf 35 TDI, en traction), le Q5 se déguste avec six motorisations, dont deux hybrides rechargeables baptisés 50 TFSI e et 55 TFSI e.

De leurs moteurs essence et électriques, ils cumulent respectivement 299 et 367 ch, avec une autonomie électrique d’environ 50 kilomètres.

L’allemand peu aussi disposer d’un 2.0 litres essence à quatre cylindres de 265 ch, en version 45 TFSI, et deux moteurs diesels de 163 (35 TDI) et 204 ch (40 TDI).

Si certains conducteurs considèrent les diesels comme dépassés, ce type de motorisation conserve de vrais atouts, notamment auprès des gros rouleurs, grâce à une consommation moyenne contenue (7 l/100 km lors de nos essais) et une grande autonomie.

Et l’offre se raréfie du côté de la concurrence. C’est d’ailleurs en diesel qu’Audi a décliné la version SQ5, dont le V6 TDI développe 341 ch.

Non, ce SUV Audi accuse le poids des années…

Investir 54 910 € minimum dans un véhicule que l’on peut presque considérer en fin de vie (il devrait être remplacé en 2024) peut étonner.

D’autant que la facture grimpe systématiquement à cause d’un malus pour les versions thermiques, allant de 1 276 à 10 011 € en diesel. C’est pire sur le 45 TFSI, confronté à un malus oscillant entre 16 149 et 22 781 €, et dont les ventes deviennent donc très rares.

Dommage aussi qu’Audi commette quelques impairs côté équipement. La caméra de recul, aujourd’hui en série sur certaines Dacia, s’affiche en option à 530 € en finition Design, tandis que le maintien actif dans la voie nécessite également une rallonge (740 €).

La commutation automatique phares/feux de croisement reste aussi en option (190 €) sur les versions d’accès, tout comme les fixations Isofix (100 €) !

A bord du Q5, on regrette un petit manque de rangements et, au volant, ce gros SUV demeure moins dynamique qu’un BMW X3.

Enfin, un détour par la concurrence peut aussi inviter à la réflexion, notamment chez Lexus et Volvo, où les NX et XC60 disposent d’atouts et d’un surplus d’originalité.

On aime

  • Habitabilité et présentation
  • Confort de conduite et prestations routières
  • Large gamme mécanique

On aime moins

  • Tarif salé
  • Détour par les options conseillé
  • Âge avancé

GAMME (Audi Q5)

  • Essence : 265 ch, à partir de 60 200 €
  • Diesel : de 163 à 341 ch, à partir de 54 910 €
  • Hybride rechargeable : 299 à 367 ch, à partir de 65 210 €

Fiche technique (Audi Q5)

  • Poids (kg) : à partir de 1 810
  • Lxlxh (m) : 4,68×1,89×1,66
  • Empattement (m) : 2,82
  • Réservoir (l) : 70 (54 en PHEV)
  • Coffre à 5 (l) : 550

AUDI Q5 : LES RIVALES

L’actualité d’Audi, vue par auto-moto.com :

TOP STORIES

Top List in the World