BMW croit en l’or bleu
BMW démarre la production de son iX5 à hydrogène !
Crédit photo : BMW
C’est un modèle-test, qui sera produit en petite série au centre de recherche et d’innovation de Munich.
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Il dispose d’un groupe motopropulseur de 374 chevaux.
BMW aimerait concrétiser cette phase de test par la commercialisation d’un SUV à hydrogène en 2025.
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Hyundai propose le seul SUV à hydrogène du marché, avec le Nexo.
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Toyota, Hyundai, Honda, et maintenant BMW ! La course à l’hydrogène est lancée en Europe, puisque le constructeur allemand démarre la production en petite série d’un X5 dérivé en modèle électrique fonctionnant à l’hydrogène. Il pourrait donner naissance à un modèle de série en 2025.
Ce n’est pas une surprise, la mode automobile actuelle en est au tout électrique. Poussée davantage par les politiques que par les ingénieurs, chaque constructeur a dû se doter en quelques années de modèles fonctionnant à l’électricité. Il y avait eu un sursis avec l’hybride et l’hybride rechargeable, mais désormais seul l’électrique pur est priorisé. Plusieurs constructeurs ont déjà annoncé leur intention de ne proposer que des modèles électriques en 2030. Dans la continuité des politiques européennes qui veulent bannir définitivement les moteurs thermiques d’ici 2035. Mais quand on mentionne l’électrique, on fait la plupart du temps allusion aux voitures électriques à batteries (ou BEV). La batterie alimente un moteur électrique, on la recharge quand elle est vide, et on continue…
L’hydrogène, la solution d’avenir ?
Mais en dehors des BEV, les voitures électriques à pile à combustible (FCEV) qui fonctionnent à l’hydrogène commencent à intéresser davantage de constructeurs. Celles-ci ont une utilisation et un fonctionnement plus proche des voitures thermiques. Elles disposent d’un réservoir à hydrogène, qui est à faire remplir dans des stations dédiées. En cinq minutes, le plein est fait, contre plusieurs dizaines de minutes pour recharger un BEV. L’hydrogène est injecté dans la pile à combustible, et au contact de l’oxygène crée une réaction chimique qui produit de l’électricité. Un fonctionnement très simple qui sur le papier les rend encore plus commodes que les voitures électriques classiques. Elles sont de fait plus légères, car dépourvues de grosses batteries, et ne rejettent que des molécules d’eau. Mais le mode de production de l’hydrogène – très polluant – empêche pour l’heure de généraliser l’utilisation de cette énergie, faute d’avoir trouvé le moyen de produire de « l’hydrogène vert ». Le coût de cette technologie et l’absence d’infrastructures freinent aussi son développement.
BMW en phase de test
Pourtant, plusieurs constructeurs y croient, comme Toyota avec sa Mirai ou Hyundai avec son Nexo. En Europe, c’est BMW qui commence des phases de test de cette technologie, sur son grand BMW X5. Électrifié uniquement en hybride rechargeable, le X5 se voit désormais doter d’une version 100% électrique fonctionnant à l’hydrogène ! Baptisé iX5, il s’agit d’un prototype qui sera commercialisé à plusieurs exemplaires, pour tester la technologie, et tester le marché. Sa production vient de démarrer au centre de recherche et d’innovation de Munich. Il sera doté des dernières générations de piles à combustible (développées en partenariat avec Toyota). Celles-ci entraîneront un moteur électrique de 275 kW, soit 374 chevaux. On ignore son autonomie, tout comme son prix étant donné que ses clients ont été triés sur le volet. BMW, si ces tests sont concluants, souhaiterait lancer un SUV électrique à hydrogène en 2025.
