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Cadillac Celestiq (2023) : quand les US s’en prennent à Rolls-Royce

cadillac celestiq (2023) : quand les us s’en prennent à rolls-royce

Cadillac Celestiq

Cadillac s’en prend aux références du très grand luxe !

Crédit : Cadillac

cadillac celestiq (2023) : quand les us s’en prennent à rolls-royce

Cadillac Celestiq : avant

La Celestiq mise sur un style épuré et futuriste

Crédit : Cadillac

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Cadillac Celestiq : 3/4 avant

Avec presque 5,50 m de long, la Cadillac Celestiq est très imposante

Crédit : Cadillac

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Cadillac Celestiq : 3/4 arrière

Avec un tarif d’entrée de plus 300 000 $, la Celestiq ne manque pas d’ambition…

Crédit : Cadillac

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Cadillac Celestiq : au volant

L’intérieur sera personnalisé pour chaque client

Crédit : Cadillac

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Cadillac Celestiq : sièges

Les sièges sont bien entendu ventilés et chauffants

Crédit : Cadillac

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Cadillac Celestiq : tableau de bord

La dalle du tableau de bord fait 55 pouces de diagonale

Crédit : Cadillac

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Cadillac Celestiq : coffre

La Celestiq a un hayon, et pas un coffre séparé

Crédit : Cadillac

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Cadillac Celestiq : en charge

L’autonomie n’est pas gigantesque, et la recharge limitée à 200 kW

Crédit : Cadillac

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Cadillac Celestiq : détail

Le Cadillac Celestiq sera assemblé à la main

Crédit : Cadillac

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General Motors de retour en Europe en électrique ?

Les Cadillac Lyriq, Chevrolet Equinox EV et une version 100% électrique de la Chevrolet Corvette pourraient bien être commercialisés prochainement en Europe.
Crédit photo : Chevroletcadillac celestiq (2023) : quand les us s’en prennent à rolls-royce

Cadillac Lyriq (2023) : 1er SUV électrique de la marque !

Malgré l’image que l’on a de General Motors, les américains aussi se doivent de passer à l’électrique

Crédits photo : Cadillac

Le retour de l’ultra-luxe américain ? C’est ce que vise Cadillac avec sa grand berline électrique, la Celestiq. Au menu : 5 grands écrans, le plus grand toit vitré du monde, et un tarif stratosphérique…

Dans l’avant-guerre et jusqu’à la fin des années 1950, Cadillac était au sommet de son art. Respectée dans le monde entier, la marque du groupe General Motors s’annonçait alors comme le « Standard of the World » : la référence mondiale. Une réputation qui n’était pas vraiment usurpée à l’époque, alors que même des grands noms comme Rolls-Royce ou Bugatti peinaient à s’accrocher à l’extravagance et au déluge de luxe du constructeur américain. Mais depuis, les choses se sont largement gâtées pour Cadillac. La marque est devenue synonyme de voitures surannées, destinées à un public de retraités nostalgiques et pas trop regardants sur le contenu technologique de leurs véhicules. Beaucoup prédisaient d’ailleurs la fin prochaine de Cadillac, comme d’autres marques de GM, Pontiac en tête.

Mais avec l’avènement de l’électrique, Cadillac connait un sursaut d’orgueil. L’ancienne gamme existe toujours, mais la relève arrive, pour tirer la marque vers le haut. Le SUV électrique Lyriq est arrivé en premier, et vise à remplacer à terme l’Escalade, moyen de déplacement favori des rappeurs et autres stars américaines. Et pour enfoncer le clou, Cadillac vient de dévoiler son nouveau porte-drapeau : la Celestiq.

Une soucoupe volante de 5,49 m de long

Avec ses 5,49 mètres de long, la Cadillac Celestiq fait dans la démesure. Mais look ne donne pas dans la surenchère d’agressivité : on est bien ici dans le domaine de l’ultra-luxe, avec un style futuriste et presque sobre. Le 3/4 arrière marque le plus, avec une ligne de toit façon fastback qui donne sur un hayon (rare sur le segment), et sur des feux qui remonte jusqu’au montant C. Une soucoupe volante évocatrice des meilleures heures du constructeur. L’avant est fait de quelques lignes géométriques, avec une calandre pleine qui reprend le motif du blason de Cadillac, et peut être illuminée. Les phares sont verticaux de part et d’autre du bouclier. Les proportions générales, elles, évoquent une (très) grande GT, avec un imposant capot avant, le tout souligné par des roues de 23 pouces aux quatre coins.

Pas moins de 5 écrans, et le plus grand toit vitré du monde !

Et à l’intérieur, le show continue. Une vaste dalle de 55 pouces rassemble deux grands écrans, dont le combiné d’instruments. Au total, la Cadillac Celestiq rassemble pas moins de 5 écrans : celui de 55 pouces donc, plus un écran central de 11 pouces, un écran central arrière de 8 pouces, et deux écrans pour les passagers arrières de 12,6 pouces chacun. Le tout disposera d’une architecture conçue avec Google, comme… La Renault Mégane E-Tech. Enfin, la Celestiq embarque le dernier système de conduite autonome de Cadillac, baptisé Ultra Cruise. Une référence aux États-Unis, qui pourra en plus se mettre à jour et devenir 100 % autonome dans le futur.

Le plus grand toit vitré du monde (d’après Cadillac), illumine un ensemble épuré mais très luxe. Pas de banquette à l’arrière, mais des fauteuils individuels, histoire de profiter au maximum de l’espace généreux proposé par la Celestiq. Et si le cuir bleu du modèle présenté de vous branche pas, pas de panique. Chaque Cadillac Celestiq sera faite sur mesure pour chaque client dans le plus haut niveau de personnalisation, façon Rolls-Royce.

Une partie technique un peu décevante…

Et quid de la technique ? La Cadillac Celestiq repose sur la plateforme maison Ultium, qui embarque une batterie de 111 kWh. Colossal… Mais l’autonomie n’est pas si impressionnante : 483 km d’après le constructeur. On est très loin des sommets d’une Mercedes EQS (780 km), ou même de la récente Rolls-Royce Spectre (520 km). Pour se consoler, les occupants de la Celestiq pourront jouer avec les 600 ch des deux moteurs électriques, pour un 0 à 100 km/h annoncé juste sous les 4 secondes. La recharge est elle-aussi décevante, avec 200 kW de puissance maximale, contre 270 kW pour une Porsche Taycan, par exemple.

Pour une poignée de dollars…

Pourtant, la Cadillac Celestiq sera bien, bien plus chère que ces références allemandes. Sans annoncer de tarif exact, les patrons du constructeur ont confirmé un prix « dépassant les 300 000 $ ». A ce tarif, la concurrence sera tout autre : Lotus Eletre, mais surtout le précité Rolls-Royce Spectre. Et jouer sur le même terrain que la plus grande marque de luxe au monde est un pari risqué… Mais, avec sa présentation unique, son look futuriste et sa technologie embarquée très au niveau (hors système électrique), Cadillac se donne, sur le papier au moins, les moyens de ses ambitions. Et même si ce pari venait à échouer, ne boudons pas notre plaisir : le retour de Cadillac au sommet de sa forme ne peut qu’être une bonne nouvelle. Espérons simplement que la Celestiq finira par être importée en Europe, même si rien n’est moins sûr.

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