Chevrolet lance la première Corvette hybride, dont le V8 atmosphérique et le moteur électrique développent ensemble 655 ch. Portant le suffixe E-Ray, cette variante est aussi la première Corvette à transmission intégrale.
- 655 ch pour la première Corvette hybride
- Un V8 qui peut se faire discret
- La Corvette électrifiée et bodybuildée
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Chevrolet présente la Corvette E-Ray hybride.
A son arrivée en 2019, la huitième et actuelle génération de Chevrolet Corvette (type C8) avait balayé bien des fondamentaux qui perduraient depuis le modèle originel de 1953. Fini le moteur avant, fini la boîte manuelle… Pour le 70ème anniversaire de la ‘Vette, Chevrolet enfonce le clou et décline sa sportive en une variante E-Ray qui ajoute à son V8 un moteur électrique, et une transmission intégrale.
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La transmission intégrale peut se révéler rassurante sur route grasse, avec 655 ch sous le pied droit.
655 ch pour la première Corvette hybride
La Corvette E-Ray est une hybride non-rechargeable. Sous son capot arrière, on retrouve le V8 atmosphérique 6.2 type LT2 de la Stingray développant toujours 502 ch (en version américaine) et 637 Nm de couple. Ce bloc reste associé à une boîte de vitesses à double embrayage comptant huit rapports. L’électromoteur est positionné sur l’essieu avant auquel il envoie 163 ch et 165 Nm. Le constructeur au nœud papillon annonce une puissance combinée de 655 ch, de quoi passer de 0 à 60 mph (96 km/h) en 2,5 s environ malgré un poids de 1 712 kg à sec soit près de 200 kg de plus qu’une Corvette Stingray. C’est 0,4 s de mieux que cette dernière, et même 0,1 s de mieux que la nouvelle Corvette Z06 de 679 ch 100 % thermique. Toutefois Chevrolet ne cache pas que c’est essentiellement en ligne droite que l’E-Ray prend l’avantage, la Z06 demeurant plus affûtée.
Un V8 qui peut se faire discret
Le moteur électrique de l’E-Ray est alimenté par une batterie lithium-ion de 1,9 kWh installé entre les sièges. Celle-ci permet à l’auto de démarrer puis se mouvoir à l’électricité seule sur de courtes distances, à une vitesse maximale de 72 km/h. En outre, le fonctionnement de concert du moteur électrique et de la désactivation d’un banc de cylindres du V8 permet d’optimiser la consommation. Chevrolet souligne que les quatre roues motrices offrent à la Corvette une polyvalence inédite, la rendant plus sûre par mauvais temps, tout en participant à ses performances en courbe.
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La Corvette E-Ray est exclusivement proposée avec une boîte à double embrayage avec palettes au volant.
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La batterie de traction es logée entre les sièges.
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La Corvette électrifiée et bodybuildée
Comme la Z06, la Corvette E-Ray est plus large que la Stingray, de 9 cm au total. Ses voies agrandies accueillent des jantes de 20 pouces à l’avant et 21 pouces à l’arrière. La suspension magnétique pilotée est de série et offre trois configurations. Les freins carbone/céramique font également partie de l’équipement standard. Six modes de conduite sont proposés. L’E-Ray est disponible aux Etats-Unis en coupé (avec panneau de toit amovible) comme en cabriolet, à partir de 102 900 $ soit un peu plus de 95 000 €. Elle est évidemment bien plus chère qu’une Stingray (64 500 $), et à peine moins qu’une Z06 (105 300 $).
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L'E-Ray est 9 cm plus large que la Stingray.
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La Corvette E-Ray est affichée juste au-dessus de 100 000 $ aux USA.
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Il est envisageable que la Chevrolet Corvette E-Ray trouve son chemin jusqu’à l’Europe mais cela reste à confirmer. Seule de la gamme C8 proposée en France, la Corvette Stingray y débute à 99 650 €. Chevrolet prépare déjà la prochaine révolution de la Corvette, en développant une version 100 % électrique de son icône.
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