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Contrôle technique des motos : manifestation nationale des motards le 22 avril

Une manifestation d’envergure nationale est prévue ces 22 et 23 avril par la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) contre le contrôle technique des motos.

contrôle technique des motos : manifestation nationale des motards le 22 avril

Le dossier du contrôle technique des motos et scooters se fait discret. Pour autant, les associations de motards le contestant ne l’oublient pas. Une manifestation nationale est prévue par la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) les 22 et 23 avril. Didier Renoux, délégué général de l’association, apporte des précisions sur ce mouvement à venir :

«Ã‚ Ce sera une manifestation nationale, à l’image de ce que nous avions mis en place les 26 et 27 novembre 2022. Il y aura des événements un petit peu partout, comme c’est toujours le cas. Cela concernera beaucoup d’événements régionaux, avec un mot d’ordre et une date commune en France entière tout le week-end du 22-23 avril. »

La FFMC poursuit son travail d’information des députés et sénateurs sur le contrôle technique

En attendant cette échéance et comme depuis plusieurs semaines, la FFMC sensibilise les élus, députés et sénateurs, aux enjeux du contrôle technique des motos. L’heure est également à l’attente, pour connaître la suite de ce dossier, détaille toujours Didier Renoux :

«Ã‚ Nous sommes dans le contexte des affaires sociales (réforme des retraites, Ndlr). Donc nous n’avons pas de nouvelles, ni chez les opérateurs de contrôle technique, ni chez nous. Nous, on prévoit simplement notre opération du 22 avril et on continue nos opérations d’information auprès des députés et des sénateurs. »

Pour autant, l’attente actuelle ne déplaît pas à la FFMC, opposée à la mise en place de cette mesure :

«Ã‚ Vu que ça ne sert à rien, plus tard ça se passe, mieux c’est. Si ça n’arrive jamais, tant mieux (…) Ça donne quand même l’impression que les gouvernants ne veulent pas remettre d’huile sur le feu, avec la confirmation de ce contrôle technique. »

Ce dernier est pourtant « légalement acté à l’heure actuelle, de par les textes. Pour autant, tant qu’il n’y aura pas de détails sur les modalités, ça risque d’être difficile à mettre en place et tant mieux pour nous. »

Rappelons que, selon le rapport Maids, 0,3% des accidents de deux-roues motorisés impliquent une défaillance du véhicule. L’état de l’infrastructure routière est en cause dans cent fois plus d’accidents.

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