Contrôle technique moto : une nouvelle manifestation à prévoir











Les 22 et 23 avril prochains, les motards vont manifester dans toute la France afin de protester contre le contrôle technique obligatoire.
Cela fait un petit bout de temps que l’on en entend parler. Il s’agit bien évidemment du contrôle technique pour les deux-roues, que le gouvernement veut rendre obligatoire. Enfin, plutôt l’Union Européenne, qui impose cette mesure à tous ses Etats-Membres. Si la France a mis du temps à se soumettre à cette volonté, voilà que celle-ci s’est finalement alignée sur la position des grandes instances. Ainsi, le contrôle périodique sera bel et bien obligatoire pour les motos et scooters. Cependant, aucune date d’entrée en vigueur n’a été annoncée pour le moment par le gouvernement, qui craint une nouvelle grogne.
Le contrôle technique est théoriquement obligatoire pour toutes les voitures. Néanmoins, il existe des modèles exemptés de tout examen ! https://t.co/fLJLrlczh5— AutoPlus (@AutoPlusMag) July 5, 2022
Une grande protestation
Mais celle-ci n’a tout de même pas mis longtemps à arriver. Si cela fait plusieurs mois que les motards protestent contre cette mesure qu’ils jugent inutile, ces derniers ne sont pas prêts à baisser les bras. Ainsi, une nouvelle grande manifestation est d’ores et déjà prévue dans toute la France. Celle-ci aura lieu durant le week-end des 22 et 23 avril prochains. Des dates annoncées par Didier Renoux, délégué général de la Fédération Française des Motards en Colère (FFMC). Ce dernier est vent debout contre cette mesure qui n’aurait aucune utilité.
Peu d’accidents
Pour mémoire, seuls 0,3 % des accidents ayant impliqué des deux-roues ont été causés par une défaillance du véhicule, ce qui est très peu. Car comme l’avait déjà affirmé le porte-parole de l’association, les motards n’ont de toutes façons par d’autre choix que de bien entretenir leur véhicule afin d’éviter un accident qui peut souvent être mortel. Celui-ci explique n’avoir aucune nouvelle de la mise en place de ce contrôle, « ni chez les opérateurs de contrôle technique, ni chez nous« .