La Mini Cooper SE Cabriolet devient le premier modèle de série au monde à avoir des jantes en aluminium recyclé.
Mini a récemment dévoilé la commercialisation en édition limitée de la version décapotable de sa Cooper SE. Et même très limitée puisque seuls 999 exemplaires seront produits et exclusivement à destination du Vieux Continent. La fiche technique reste identique au modèle fermé avec une cavalerie constituée de 184 chevaux survoltés envoyés au train avant et alimentée par une batterie de 32,6 kWh. Si la vitesse maximum reste limitée à 150 km/h, il faudra cependant faire son deuil de 0,9 s sur l’exercice du 0 à 100 km/h réalisé en 8,2 s cheveux au vent et 32 km d’autonomie avec au final un rayon d’action de 201 km.
Elles sont développées par le célèbre équipementier suisse Ronal qui fournit déjà des jantes pour l’Audi E-Tron GT utilisant un processus de coulage produisant de l’oxygène au lieu de dioxyde de carbone. L’aluminium recyclé de celles de la Mini, elles, permet évidemment de ne pas produire à nouveau de la matière première, un procédé extrêmement polluant qui comprend un processus d’électrolyse réclamant de grandes quantités d’électricité et libérant quantité de CO2.
Mini, comme BMW, cherche à étendre cette méthode de production à une plus grande échelle, en récupérant par exemple des jantes dans les casses automobiles, mais la marque ne partage pas son calendrier, pas plus que les coûts de production liés à ce procédé.