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Endurance: doublé Toyota aux 1000 Miles de Sebring

endurance: doublé toyota aux 1000 miles de sebring

Belle démonstration de Toyota, dans la nuit de vendredi à samedi, à l’occasion des 1000 Miles de Sebring, manche d’ouverture du championnat du monde d’Endurance (WEC) dont le sommet sera constitué par les 24 Heures du Mans (10-11 juin) dont on fêtera le centenaire cette année. Les champions du monde en titre ont mené l’épreuve pratiquement d’un bout à l’autre, après un tonitruant départ depuis la pole position de la Ferrari nº50, qui effectuait ses débuts en Hypercar, après 50 ans d’absence à ce niveau.

Les deux équipages du constructeur japonais engagé en Hypercar depuis 2021 ont même achevé la course au sprint, la nº7 de Kobayashi-Lopez-Conway franchissant la ligne avec deux secondes d’avance à peine sur la nº8 de Buemi-Hartley-Hirakawa. Une 13e victoire en Hypercar pour Toyota, qui a pu s’appuyer sur sa parfaite connaissance du sujet.

Vanthoor plus dans le coup que la Porsche

La dernière place du podium a donné lieu à de beaux échanges entre Ferrari, Cadillac et Porsche. La nº50 de Fuoco-Nielsen-Molina a finalement eu le dernier mot en finissant à deux tours des vainqueurs, comme la Cadillac de Bamber-Westbrook-Lynn. Un poil moins performantes, mais surtout contrariées par des incidents de course ou des pénalités, les Porsche ont pris les 5e et 6e places, avec deux tours de retard supplémentaires sur le duo de Toyota. A noter : l’excellent premier relais de Laurens Vanthoor, ensuite relayé par Estre et Lotterer jusqu’à la 6e place finale, loin devant l’autre Ferrari de Pier Guidi-Calado-Giovinazzi (15e au général, à 11 tours des vainqueurs) retardée par un accrochage avec une GTE Am après 6 heures de course environ.

Le chemin de croix des Peugeot

La course des Peugeot s’est quant à elle muée en un long chemin de croix entamé dès avant le départ, quand la 9X8 nº 94 de Duval-Müller-Menezes s’est engouffrée une première fois dans la voie des stands dès le tour de formation ! Prélude à de nombreux arrêts supplémentaires qui lui aura valu de passer plus de trois heures à l’arrêt, et de terminer la course à… 98 tours des Toyota. Quant à la voiture sœur pilotée par le trio Vergne-di Resta-Jensen, elle a également passé un peu moins d’une heure dans les stands pour passer le damier avec 26 tours de retard.

« Nous avons les solutions »

«Â En termes de performances, nous n’avons pas pu évoluer par rapport à ce que nous avions constaté lors des essais préliminaires », analysait Olivier Jeansonnie, le directeur technique du Team Peugeot. « Quant aux problèmes de fiabilité (NDLR : boîte de vitesses sur les deux voitures, défaillances du système hybride sur la nº94, de boîtier électronique sur la nº93), nous avons les solutions qui seront disponibles dès la prochaine course (NDLR : Portimao, mi-avril). Nous savions qu’en venant ici sans avoir faire d’autres essais que ceux proposés à tous les concurrents, cela ne serait pas facile, mais nous assumons ce choix. Nous devons maintenant analyser tout ce qui s’est passé, et revenir avec un meilleur niveau de performance. »

Les WRT 5e et 7e en LMP2

En LMP2, la course s’est achevée au sprint, avec quelques ravitaillements express à effectuer en toute fin de course pour la plupart des concurrents. La victoire est revenue à la Jota-Hertz de Beckmann-Ye-Stevens, qui s’est imposée avec 2,8 sec. d’avance sur la United Autosports de Lubin-Hanson-Albuquerque et 32 sec. d’avance sur la Prema Racing de Pin-Bortolotti-Kvyat. Les voitures du Team WRT ont terminé à de décevantes 5e et 7e places.

Sarah Bovy pas récompensée

Enfin, en GTE-Am, la victoire est revenue à la Chevrolet Corvette de Keating-Varrone-Catsburg qui a devancé la Porsche 911 de Ried-Pedersen-Andlauer et la Ferrari 488 de Kimura-Huffaker-Serra. Après avoir signé la pole et effectué un premier relais très solide face à la Corvette de Keating, Sarah Bovy n’a pas été récompensée de ses efforts suite à un long arrêt au stand de sa Porsche, suite à l’arrachement du diffuseur arrière par son équipière Rahel Frey. La voiture des Iron Dames (également pilotée par Michèle Gatting) a terminé 8e de la catégorie, à 3 tours des vainqueurs.

Meilleur score pour Ulysse De Pauw, qui a échoué au pied du podium (4e) sur la Ferrari 488 AF Corse, tandis qu’Alessio Picariello a mené la Porsche 911 Iron Lynx jusqu’à la 6e place, en effectuant des relais beaucoup plus consistants que ceux de ses équipiers, Schiavoni et Cressoni.

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