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Essai Ferrari Purosangue : Le verdict

Pendant longtemps, Ferrari a juré que jamais elle ne céderait à la mode du SUV. Mais voici pourtant le Purosangue. SUV ou pas ?

Auto – Pendant longtemps, Ferrari a juré que jamais elle ne céderait à la mode du SUV. Mais voici pourtant le Purosangue. SUV ou pas ?

Même dans les segments du sport, le crossover est devenu incontournable. Lamborghini produit chaque année plus d’Urus que de ses autres modèles réunis, et idem chez Aston Martin avec le DBX. Ferrari a cependant décidé de limiter la production de son Purosangue qui, à 378.000 euros, se place bien au-dessus de ma mêlée. Le Purosangue n’est pas la première Ferrari « pratique ». Encore récemment, la Lusso a été très populaire auprès de la clientèle, grâce à ses 4 places et à son coffre raisonnable. En revanche, ceci est le premier modèle Ferrari à… 4 portes.

essai ferrari purosangue : le verdict

Ferrari Purosangue – DR

Des portes a ouverture antagoniste, qui offrent un accès aisé aux deux sièges arrière individuels. Ils sont un peu durs mais offrent un bon maintien, et on dispose de l’espace adéquat tant pour la tête que pour les jambes. Avec à peine moins de 5 mètres de long, le Purosangue est un véhicule imposant. Mais les designers ont évité toute lourdeur esthétique, par exemple en habillant de noir les bas de caisse et les arches de roues. Une simple astuce qui fait paraître le véhicule plus svelte qu’il n’est réellement.

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Voix rauque et puissante

Le V12 6.5 litres, qui s’éveille avec une intonation brève et rauque, est monté derrière le train avant, presque dans l’habitacle. La transmission, elle, est montée sur le train arrière. Avec cette architecture de vraie voiture de sport, le Purosangue peut effectivement regarder tous ses rivaux de haut. Le moteur envoie 725 ch et 716 Nm aux 4 roues, et si vous pensez qu’une Ferrari de plus de 700 ch a quelque chose d’angoissant, vous faites fausse route. La conduite du Purosangue est « normale » et met rapidement le conducteur en confiance. Chapeau bas aux ingénieurs de Maranello, car créer une machine qui abat le 0-100 en 3,3 secondes, et est aussi facile à conduire qu’une Golf, c’est un exploit pur et simple.

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Parmi ce qui fait du Purosangue une vraie pièce de technologie, on citera les suspensions actives, avec de petits moteurs électriques intégrés aux amortisseurs. Le résultat est que l’engin ne semble pas être soumis aux lois de la physique. C’est tellement impressionnant que ça semble un peu magique. Le système peut aussi détecter les trous et bosses de la route, et adapter individuellement la réaction de chaque roue. C’est si efficace que le véhicule est confortable, mais jamais doux, ni souple. En clair, l’ambiance vraiment sportive est là. Mais la question est : le Purosangue est-il enthousiasmant à conduire ? Oui, absolument. Notamment parce que Ferrari l’a programmé pour se montrer joueur dans les virages serrés. Mais ça ne fait pas oublier que dans la gamme de Maranello, il y a des choses infiniment plus passionnantes.

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