Avec son restylage de mi-carrière, la Mercedes Classe A se met à la micro-hybridation et abandonne définitivement la boîte manuelle. Nous avons pris le volant de la version essence A 180, qui devient la voiture la plus abordable de la gamme étoilée.
- MERCEDES-BENZ Classe A Sté AMG Line 7G-DCT
- Au volant de la Mercedes A 180
- À bord de la Mercedes A 180 AMG Line
- Prix et concurrence
- Bilan essai Mercedes Classe A 180
- Prix et équipement Mercedes Classe A 180
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Prix, fiche technique, essai : retrouvez notre avis sur la Mercedes Classe A restylée en 2023.
L’argus
MERCEDES-BENZ Classe A Sté AMG Line 7G-DCT
- – Moteur : Essence
- – Puissance: 136 ch
- – Lancement : Octobre 2022
- – A partir de 41 400 €
- – 330 € de malus.
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Si dans l’imaginaire collectif le nom de Mercedes évoque généralement de grandes et confortables berlines, la compacte Classe A demeure aujourd’hui l’une des autos les plus importantes pour la marque. Modèle le plus vendu de la firme à l’étoile sur le marché européen en 2022, la Classe A est également la voiture premium la plus diffusée en France sur cette même année. Ainsi, au moment de s’attaquer au restylage de cette précieuse entrée de gamme, on comprend aisément que le constructeur de Stuttgart ait préféré procéder par petites touches.
Sur le plan esthétique, les modifications se limitent à l’apparition d’un double bossage sur le capot, d’un motif en forme de mini-étoiles sur la calandre, mais aussi d’une signature lumineuse inédite sur les feux de jour avant et arrière. À l’intérieur, on remarque l’arrivée d’un nouveau volant, proche de celui de la Classe C et doté de nombreuses commandes tactiles sur les branches désormais dédoublées.
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Les évolutions stylistiques sont assez légères. Elles se concentrent sur le double bossage du capot, la calandre et la signature lumineuse des feux de jour.
L'argus
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Le dessin des feux arrière a également été revu. Mais la modification la plus importante se situe sous le capot, avec l'arrivée de la micro-hybridation.
L'argus
L’une des évolutions les plus importantes se situe toutefois sous le capot, avec l’arrivée d’une micro-hybridation avec alterno-démarreur 48 V sur les versions essence A 180 et A 200. De plus, toutes les motorisations de la compacte sont désormais forcément associées à une transmission automatique à double embrayage, Mercedes ayant totalement abandonné les boîtes manuelles. À noter enfin que l’ancienne version A 160 de 109 ch n’a pas été reconduite avec le restylage, faisant de la A 180 qui nous intéresse aujourd’hui la nouvelle entrée de gamme du modèle, mais également la Mercedes la plus accessible.
Au volant de la Mercedes A 180
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À la conduite, la Classe A n'est pas la plus dynamique et encore moins la plus « fun » de la catégorie. Le manque de réactivité de la boîte automatique ne l'aide pas sur ce point.
L'argus
Manquant de réactivité, cette boîte à sept rapports a globalement tendance à réagir aux injonctions du conducteur avec un certain retard. Et ce ne sont pas les palettes derrière le volant qui aideront à améliorer les choses. Pourtant, malgré son manque de caractère et la masse relativement importante qu’il doit déplacer (1 440 kg), le quatre-cylindres 1.3 partagé avec Renault ne démérite pas et offre des performances suffisantes pour réaliser des dépassements sans arrière-pensée (0 à 100 km/h annoncé en 9,2 s).
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On conseillera aux clients souhaitant privilégier le confort de se contenter de la finition Progressive Line ou de prendre la suspension adaptative en option. Ou, idéalement, de cumuler les deux.
L'argus
Cette Classe A préfère ainsi largement être menée à un rythme coulé, où l’on pourra apprécier la souplesse et la relative discrétion de sa mécanique. D’autant plus que son comportement routier, très sûr et (trop ?) rigoureux, ainsi que son châssis peu communicatif ne l’aident pas à devenir distrayante. En ville, la « petite » Mercedes fait preuve d’une grande douceur dans ses relances, tant que l’on garde le pied léger. Et s’il demeure difficile d’évaluer à quel point la micro-hybridation joue un rôle dans ce caractère feutré, il est probable que la consommation plutôt mesurée soit en partie favorisée par cette technologie. Il est en effet possible de descendre à 5,5 l/100 km de moyenne sur un parcours mêlant nationales et voies rapides, en adoptant bien évidemment une conduite paisible.
Côté suspensions, alors que les premiers mètres à basse vitesse laissent craindre le pire pour les vertèbres, cette relative fermeté a tendance à s’estomper dès que l’on sort des zones urbaines, et le confort se révèle finalement très acceptable. Les jantes de 18 pouces et le châssis rabaissé de 15 mm de notre finition AMG Line ne sont certainement pas pour rien dans cet amortissement plutôt sec, sans compter que notre voiture n’est pas dotée de la suspension adaptative optionnelle. Enfin, chose suffisamment rare pour être mentionnée : cette Mercedes A 180 fait partie des rares voitures modernes à bord desquelles il est envisageable de rouler sur de longues distances sans ressentir le besoin irrépressible de déconnecter l’assistant de maintien dans la voie. Ce dernier, assez bien calibré, sait se montrer relativement discret et demeure pondéré dans ses corrections. Et c’est tant mieux, car il est impossible de le déconnecter de manière simple, sans aller se perdre dans les menus de l’écran central.
À bord de la Mercedes A 180 AMG Line
Même dans la « petite » Classe A, la finition se montre digne du standing Mercedes. La qualité des matériaux et les assemblages sont globalement irréprochables, alors que certains concurrents comme Audi ont régressé sur ce point. L'argus
Les commandes tactiles du volant réclament un temps d'adaptation et peuvent s'avérer laborieuses à l'usage. Sans compter les fois où on les actionne sans le vouloir… L'argus
Mercedes a eu la bonne idée de conserver des touches physiques pour certaines commandes, comme la climatisation. Pour désactiver le Lane Assist en revanche, il faudra aller se perdre dans les menus sur l'écran. L'argus
Malgré sa taille généreuse, la Classe A n'est clairement pas la plus logeable des compactes au niveau des places arrière. Les grands gabarits seront vite à l'étroit, tandis que l’assise centrale est assez inconfortable. L'argus
Avec l'arrivée de la petite batterie du système micro-hybride sous le plancher, le coffre de la Classe A perd 15 l de capacité et affiche désormais un volume de 355 l. On trouve bien mieux dans le segment. L'argus
Prix et concurrence
37 949 € : tel est le montant du ticket d’entrée de cette Classe A restylée dans sa petite version essence A 180 en finition Progressive Line. La finition AMG Line de notre modèle d’essai réclame pour sa part 41 399 €, alors que le niveau Business Line n’est plus disponible avec cette motorisation. Malgré le choix de cette finition haute, certains équipements pourtant assez communs nécessitent de mettre encore la main au portefeuille, comme le siège conducteur électrique (400 €) ou le régulateur de vitesse adaptatif (500 €).
Alors, forcément, si l’on souhaite en plus ajouter quelques « extras » comme le toit ouvrant panoramique (1 250 €) ou la suspension adaptative et le freinage renforcé (pack Technique à 3 200 €), le montant de la facture s’envole, comme en atteste notre véhicule d’essai affiché à 49 849 €. Cher pour une entrée de gamme ! Heureusement, avec 136 g/km de CO2 avoués, le malus demeure presque anecdotique et se limite à 330 €.
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La Classe A possède des atouts indéniables, à commencer par sa belle présentation. Mais elle n'est pas irréprochable pour autant et se montre globalement plus onéreuse que la concurrence.
L'argus
Les principales rivales de cette Classe A sont bien entendu à aller chercher du côté des compatriotes du segment premium. Chez Audi, l’A3 dispose toujours d’une version moins puissante que la Classe A, avec la 30 TFSI de 110 ch (à partir de 29 790 €), sans compter que la boîte manuelle peut encore être choisie sur les deux plus petites motorisations. Même dans sa variante 35 TFSI de 150 ch avec boîte S tronic et finition S line, la compacte aux anneaux se révèle un peu moins onéreuse que notre Mercedes, avec un tarif de 40 460 €.
Du côté de BMW, la Série 1 peut elle aussi être choisie dans une plus modeste version 116i de 109 ch avec boîte manuelle (à partir de 32 050 €). La 118i de 136 ch avec boîte DKG et finition M Sport, directement comparable à notre A 180 AMG Line, réclame de son côté 40 600 €. Enfin, on peut également citer comme alternative « exotique » la DS 4 qui, au-delà de son originalité, se montre plus intéressante sur le plan financier que les allemandes. Ainsi, la variante PureTech 130 en finition Performance Line + s’affiche à 39 850 €, alors que sa dotation apparaît plus complète que celle de la Classe A 180 AMG Line.
Bilan essai Mercedes Classe A 180
- Toujours référente sur son segment en termes de qualité de finition et de présentation, la Mercedes Classe A tient également son rang en conduite coulée, quand on laisse la boîte automatique égrener les rapports avec douceur. Et s'il demeure difficile de quantifier le bénéfice réel apporté par la micro-hybridation, la consommation sait se montrer très raisonnable dans ces conditions. En revanche, brusquer cette bourgeoise compacte n'apportera aucune satisfaction. À noter que le choix de la finition AMG Line dessert le confort, à moins d'alourdir une note déjà salée avec la suspension adaptative optionnelle. Finalement, même dans cette version d'entrée de gamme, la Classe A se conforme à certains clichés souvent associés à l'image de Mercedes : une voiture qui sait affirmer son standing, mais qui fait payer cher ses prestations.
On aime
- Présentation et finition intérieures
- Douceur de fonctionnement en conduite paisible
- Consommation assez réduite
On regrette
- Manque de réactivité de la boîte automatique
- Amortissement un peu sec en AMG Line
- Tarif élevé
| Fiche technique Mercedes A 180 | |
| Dimensions et poids | |
| Longueur | 4,43 m |
| Largeur sans rétroviseurs | 1,80 m |
| Hauteur | 1,42 m |
| Empattement | 2,73 m |
| Volume du coffre | 355 l |
| Capacité du réservoir | 43 l |
| Pneus sur modèle d’essai | 225/45 R18 |
| Poids à vide | 1 440 kg |
| Moteur et performances | |
| Type de moteur | essence, 4 cylindres en ligne |
| Cylindrée | 1 332 cm3 |
| Puissance | 136 ch |
| Couple | 230 Nm |
| Puissance – couple électrique | 14 ch – 150 Nm |
| Transmission | aux roues avant |
| Boîte de vitesses | double embrayage, 7 rapports |
| 0 à 100 km/h | 9,2 s |
| Vitesse maximale | 215 km/h |
| Consommation – CO2 – Malus | |
| Mixte WLTP | 6 l/100 km |
| Rejets de CO2 | 136 g/km |
| Malus CO2 – 2023 | 330 € |
| Malus au poids – 2023 | aucun |
| Puissance fiscale | 7 CV |
| Garantie | 2 ans, km illimité |
| Pays de production | Allemagne |
Prix et équipement Mercedes Classe A 180
A 180 Progressive Line : 37 949 €
Climatisation automatique
Essuie-glaces et phares automatiques avec feux de route adaptatifs
Écran central tactile 10,25 pouces avec navigation
Instrumentation digitale 10,25 pouces
Caméra de recul
Ouverture et démarrage sans clé
Régulateur et limiteur de vitesse
Système de commande vocale avec assistant personnel
Jantes alliage 17 pouces
A 180 AMG Line : 41 399 €
En plus.
Sièges sport en similicuir/microfibre avec soutien lombaire à 4 réglages
Volant sport à méplat multifonction en cuir
Pédalier sport AMG en inox
Chargeur de smartphone sans fil
Châssis abaissé de 15 mm
Jantes alliage 18 pouces
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Comme celui de la CLA, le capot de la Classe A présente désormais un double bossage sur toutes les versions.
L'argus
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Les sièges électriques demeurent une option, même lorsque l'on choisit la finition AMG Line.
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Options
Peinture métallisée : 800 €
Climatisation Thermotronic 4 zones : 600 €
Jantes 19 pouces AMG : de 750 à 900 €
Toit ouvrant panoramique : 1 250 €
Régulateur de vitesse adaptatif Distronic : 500 €
Siège conducteur électrique avec mémoire : 400 €
Pack AMG Line Premium Plus (toit ouvrant pano., caméra 360°, siège conducteur électrique, affichage tête haute) : 5 600 €
Pack Technique (suspension adaptative, freinage avant renforcé) : 3 200 €
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