- Un espace de chargement identique
- Une conduite toujours plaisante
- Une cabine mis à la page
- Tarif : le principe du à la carte…
Comme souvent chez Mercedes lors des restylages, le Vito profite d’une mise à jour qui tient plus de l’évolution que de la révolution. Mais l’ensemble convainc.
Les plus
- Qualité de fabrication
- Valeur de revente
Les moins
- Equipement de série
- Maniement de l’interface numérique
Mercedes a donc profité de l’occasion pour moderniser le petit frère du Sprinter, une opération esthético-technique qui concerne l’avant (calandre, bouclier…), l’habitacle et bien sûr les équipements à commencer par ceux de sécurité.
Un espace de chargement identique
L’engin mesure 5,14 mètres de long au total, mais l’espace utile, mesuré par nos soins, est de 2,45 mètres de long environ pour une largeur de près de 1,47 m.© DR
S’il y a longtemps que camionnettes et autres fourgons ne doivent plus ressembler à des boîtes à roulettes pour espérer être vendus, il n’en reste pas moins que pour les clients, le plus important reste la capacité d’emport. De fait, Mercedes n’a bien sûr par réduit la voilure sur ce point-là pour le millésime 2024 de son Vito. Les dimensions de l’espace de chargement demeurent donc inchangées. Sur la version 114 cdi long base à boite automatique (soit un L2, sachant que la gamme va du L1 au L3) ici à l’essai, Mercedes annonce un volume utile de 6m3 tout rond.
L’espace de chargement est accessible soit par une porte arrière à double battant, soit par la porte latérale coulissante. On trouve à l’intérieur 8 crochets d’arrimage et un revêtement en bois qui cache avantageusement les tôles. A noter que ce parement bois est de série uniquement jusqu’à mi-hauteur et que pour en bénéficier du sol au plafond il faut recourir aux options, de la même manière que pour obtenir un indispensable plancher en plastique parfaitement plat. La capacité de tractage est de 2 tonnes sur cette version, tandis que le toit peut accueillir jusqu’à 150 kg de charge à l’aide de 3 barres, permettant d’emporter tuyaux et autres bastaings.
Une conduite toujours plaisante
Le Vito, petit frère du Mercedes Sprinter, profite de nouveaux équipements notamment de sécurité.© DR
La première nouveauté de ce Vito vient de son mode de démarrage. Adieu la clef sur les versions dotées de la boîte auto ! Un simple bouton permet de lancer le moteur diesel de 136 ch doté d’un stop & start et dans cette configuration, on profite aussi d’un frein à main électrique. Une fois manipulé le petit levier qui sert de commande de boite de vitesses, l’utilitaire étoilé se meut dans un relatif silence.
Le Vito ronronne d’ailleurs à peine plus à des vitesses risquées pour son permis ! Rassurant à conduire, le Vito peut aussi compter sur un freinage mordant et facile à doser. Un vrai régal à conduire que ni la direction, fort précise, ne vient gâcher, ni même la suspension un brin ferme, bien sûr quand on roule à vide. Enfin, sachez que la boîte auto propose un mode manuel, avec les palettes situées sur le volant, qui peut se révéler tout à fait appréciable en montagne ou dans le cadre du tractage d’une forte charge. A l’occasion de notre essai, le Vito a consommé 7,6l/100 km sans la moindre volonté d’éco-conduite.
Une cabine mis à la page
La planche de bord, redessinée, sent le costaud et la qualité. Elle ne propose hélas toujours pas assez de rangements, le seul qui ferme étant la petite boite à gants située devant l’un des passagers. © Mercedes-Benz
L’habitacle a donc été remis à jour sur ce Vito. La planche de bord, redessinée, sent le costaud et la qualité. Elle ne propose hélas toujours pas assez de rangements, le seul qui ferme étant la petite boite à gants située devant l’un des passagers. Deux passagers peuvent en effet prendre place à bord en plus du conducteur. Celui du milieu, toujours moins bien loti que les autres, peut toutefois se consoler en pianotant sur la nouvelle tablette numérique de 10,25 pouces qui se trouve devant lui.
Celle-ci permet non seulement de programmer la navigation (en option), mais surtout de désactiver les assistances de sécurité qui pullulent sur le véhicule. Mercedes a malheureusement fait le choix d’obliger le conducteur à désactiver les assistances une à une au prix de plusieurs manipulations. Dommage tant c’est agaçant ! L’assistant vocal « Hey Mercedes », désormais de série, permet de demander au véhicule d’effectuer plusieurs actions sans jamais lever le doigt du volant.
Tarif : le principe du à la carte…
A 36 655€ HT pour cette version 114 cdi L2 base, le Vito joue placé par rapport à un Ford Transit Custom L1H1, au volume de charge identique. Moins long mais aussi logeable, ce dernier est aussi 8000 € plus cher, environ. Il ne faut toutefois pas oublier que le Mercedes est un véhicule allemand, c’est-à-dire accompagné, dès que l’on veut plus que la base comme la clim’, à une très longue liste des options.
Notez cet article 4.7/5 ( 6 votes) Publié le 08/07/2024 à 08:30 Véhicules d’occasion