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Essai Renault Rafale. Un SUV dérivé de l’Espace qui fait forte sensation

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Tout nouveau et d’un dessin très vif, ce Rafale fait tourner les têtes. Son coup de crayon nerveux semble plaire beaucoup. Et, à l’usage, il fait vraiment le plein d’atouts.

La recette n’a rien d’extraordinaire : un SUV avec une silhouette de coupé, le tout saupoudré d’un zeste de sportivité. Pourtant, ce nouveau venu qui n’est rien d’autre qu’un dérivé de l’Espace, fait tourner les têtes…

En fait, il ne s’agit plus ou moins d’une base d’Espace de dernière génération avec un arrière coupé, et quelques solides modifications de face avant pour donner un style plus affirmé. En résulte une silhouette à la fois puissante et élancée. Mais le dessin n’est pas gratuit : le séjour à bord réserve plein de bonnes choses…

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La planche de bord n’est pas inédite : à quelques infimes détails près, c’est la même que sur les tout récents Austral et Espace. Belle qualité de fabrication, écran vertical lisible et plutôt pratique.

Bienvenue dans un univers moderne et de qualité

Présentation très moderne à bord, avec l’ensemble combiné et écran central reliés en une seule dalle numérique qui fait son petit effet. La planche de bord taillée dans un plastique généreusement rembourré dégage une vraie impression de qualité. Les sièges avant offrent un solide maintien latéral. Les deux places avant sont séparées par tunnel central large et bien architecturé. À l’arrière, vous trouvez deux places latérales franchement accueillantes. Au centre de la banquette, c’est le syndrome typique des premiums allemands, particulièrement d’Audi : l’emplacement est raffermi et rehaussé, rendant le séjour nettement moins agréable. La suspension se montre ferme mais agréable.

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De dos aussi, le Rafale a du caractère. Malgré le pan incliné arrière, le volume pour les bagages reste plus que correct. Seuil de chargement hélas un peu haut. Et visibilité réduite par la lunette peu grande.

Une conduite réellement dynamique

Pour la conduite, vous appréciez le moteur hybride puissant et parfaitement au point, procurant à la demande des accélérations vigoureuses, hélas après un temps mort qui se manifeste plus ou moins suivant le rapport de boîte sur lequel vous vous trouvez initialement. Vous aimerez beaucoup la sobriété de l’ensemble. Sur route, sans clim et en écoconduite, nous avons mesuré à peine 5 l. Et 6,6 l sur autoroute. Pour la conduite, cette version Esprit Alpine bénéficie d’office des 4 roues directrices qui ajoutent du dynamisme au comportement déjà incisif du modèle.

Forcément cher, mais…

Comme tous les modèles hybrides, le Rafale s’affiche cher. Mais avec une carte de visite alléchante : 200 ch, un équipement riche, une présentation flatteuse. Par rapport à tous ses concurrents, il apparaît très, très bien placé. Une très belle option, mais pas donnée, à 1 500 € : un très grand toit panoramique qui est occultable par un changement d’opacité du verre lui-même. Magique !

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Mercedes GLC Coupé, 68 700 €.

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Peugeot 408 PHEV GT, 49 350 €.

Nous avons aimé

Belle habitabilité malgré la forme, conduite dynamique et agréable, quatre roues directrices, sobriété surprenante, équipement de série riche, écran très lisible, commandes plutôt pratiques.

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Nous avons moins apprécié

Pas de version d’accès bon marché, largeur imposante, quelques hésitations de la boîte de vitesses en reprises, bruits de roulement pas assez filtrés, visibilité médiocre vers l’arrière.

Rafale à partir de 45 000 €

Version essayée : Esprit Alpine, 49 000 €.

Longueur : 4,71 m.

Coffre : 532 l.

Moteur : 3 cylindres essence turbo, 1 199 cm3 + moteur électrique, 200 ch.

Performances : 180 km/h, 0 à 100 km/h : 8,9 s.

Conso mixte : 4,7 l.

CO2 : 105 g/km.

Bonus/malus : neutre.

Principaux équipements

Jantes alu 20 pouces, radars AV et AR, caméra 360°, régulateur de vitesse adaptatif, stationnement semi-automatique, quatre modes de conduite, tableau de bord numérique 12,3 pouces, écran tactile 12 pouces, Android Auto et Apple CarPlay sans fil, quatre prises USB, chargeur de smartphone à induction, clim automatique bi-zone, sellerie cuir, sièges AV électriques, sièges AV et volants chauffants, banquette 40/20/40, inserts en vrai bois.

Les rivaux

Mercedes GLC Coupé, 68 700 €

Pas d’hybridation ici, mais un 4-cylindres de 200 ch. Consommation importante, tarif très élevé, belle finition.

 

Peugeot 408 PHEV GT, 49 350 €

Berline rehaussée aux allures de coupé : définition proche. En hybride rechargeable 180 ch pour le même prix.

 

Renault Espace Esprit Alpine, 48 300 €

Très proche et plus volumineux dans le même encombrement. Cinq ou sept places. Très grand coffre.

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