Sortie dans les années 90, la Ferrari 456 GT a eu droit à différentes déclinaisons. Certaines sont nées à Maranello, tandis que d’autres résultent de commandes passées par des clients richissimes. C’est notamment le cas de la lignée des 456 GT Venice, qui n’est rien de plus qu’un caprice du Sultan du Brunei. Dans cette famille de 14 modèles, on trouve une version break baptisée Estate.
Pour le commun des mortels, le simple fait de rouler en Ferrari, peu importe le modèle, est déjà un rêve difficilement accessible. À l’autre bout de la pyramide sociale, on trouve une catégorie de gens qui n’ont définitivement pas les mêmes problèmes que tout le monde. Parmi leurs préoccupations, celle qui arrive en tout premier consiste tout simplement à se démarquer des « simples » millionnaires. Bien souvent, cela passe par des voitures uniques, créées spécialement pour eux.
Quelqu'un a déjà fait un déménagement avec une Ferrari 456 GT ? Le Sultan du Brunei aurait pu, s'il avait voulu se salir les mains…
La Ferrari FF avant l’heure
La 456 GT Venice Estate, le break donc, affiche des lignes fines malgré son gabarit. La face avant ne diffère pas de la version de série du coupé italien. De profil, néanmoins, on remarque que l’empattement a été allongé. Les portières avant ont été raccourcies tandis que 2 portes ont été ajoutées à l’arrière. L’habitacle se prolonge jusqu’à la poupe, légèrement inclinée. Des vitres ont été installées entre les montants de custode et le hayon. Un becquet fait son apparition au-dessus de la lunette. La face arrière en elle-même ne change pas.
Pour beaucoup, c'est juste un break parmi tant d'autres… Mais les amateurs connaissent le véritable pédigrée de cette 456 GT Venice Estate
Outre le gain en habitabilité, l’intérieur n’évolue pas. La planche de bord et le mobilier sont les mêmes que dans une Ferrari 456 GT conventionnelle. Même chose pour le moteur, cette version Venice Estate embarque un V12 5.5 de 442 chevaux, associé à une boîte mécanique à 6 rapports.
L’intégralité des exemplaires produits dispose du volant à droite. Il semble que le Sultan du Brunei ait vendu certaines voitures de sa collection, certaines d’entre elles étant visibles dans quelques pays. L’une des Ferrari 456 GT Venice Estate fait par exemple régulièrement des apparitions dans les beaux quartiers de Londres. Cela dit, il est bien difficile d’estimer la valeur de ce genre de modèles, produits en quantités extrêmement limitées.
