Le projet ne fait guère l’unanimité au sein de l’Union Européenne…
Le Parlement Européen a entériné l’interdiction de la vente de voitures thermiques au sein de l’Union Européenne au 1er janvier 2035, un projet qui devrait – a priori – être validé lors de la prochaine session du parlement.
La fronde est menée par l’Italie, et soutenue par la Bulgarie, le Portugal, la Roumanie et la Slovaquie. Des pays qui dénoncent des “coûts disproportionnés et inutiles pour le secteur automobile comme pour les consommateurs”, comme il est précisé dans le document commun.
De fait, ces pays proposent plutôt une réduction de 90% des émissions de CO2 des véhicules neufs pour 2035, avant une interdiction totale à partir de 2040.
L’Italie était déjà l’instigatrice de l’amendement “Ferrari”, qui autorise déjà les constructeurs produisant des véhicules d’exception à faible échelle de différer leur passage au zéro émission.
Les pays soutenant cette contre-proposition sont, par ailleurs, fortement dépendants des autres pays en termes d’énergie, et pourraient être naturellement mis plus en difficultés par l’interdiction totale du thermique en 2035.
Des propos qui n’engagent toutefois – pour l’instant – que Lindner, ministre libéral en minorité au sein du gouvernement social-démocrate et écologiste du chancelier Olaf Scholz. qui s’est déclaré officiellement en phase avec la décision de l’Union Européenne.