Electriques

Fin des ventes de thermiques en 2035 : cinq pays demandent un report de la mesure

Le projet ne fait guère l’unanimité au sein de l’Union Européenne…

fin des ventes de thermiques en 2035 : cinq pays demandent un report de la mesure

Le Parlement Européen a entériné l’interdiction de la vente de voitures thermiques au sein de l’Union Européenne au 1er janvier 2035, un projet qui devrait – a priori – être validé lors de la prochaine session du parlement.

Mais, alors que les pays de l’Union doivent désormais s’entendre sur la mise en application de ce projet, celui-ci connaît déjà un premier coup d’arrêt puisque plusieurs pays ont co-signé un texte demandant le report de cette interdiction.

La fronde est menée par l’Italie, et soutenue par la Bulgarie, le Portugal, la Roumanie et la Slovaquie. Des pays qui dénoncent des “coûts disproportionnés et inutiles pour le secteur automobile comme pour les consommateurs”, comme il est précisé dans le document commun.

De fait, ces pays proposent plutôt une réduction de 90% des émissions de CO2 des véhicules neufs pour 2035, avant une interdiction totale à partir de 2040.

Une position justifiée par la volonté de laisser davantage de temps aux acteurs de l’industrie automobile pour s’adapter à la situation. “Pour parvenir à une mobilité zéro émission, il faudra surmonter des obstacles : accroître les infrastructures de recharge, développer la production de batteries, améliorer les technologies actuelles de façon rentable, introduire des mesures incitatives pour les consommateurs”, est-il ainsi expliqué.

L’Italie était déjà l’instigatrice de l’amendement “Ferrari”, qui autorise déjà les constructeurs produisant des véhicules d’exception à faible échelle de différer leur passage au zéro émission.

Les pays soutenant cette contre-proposition sont, par ailleurs, fortement dépendants des autres pays en termes d’énergie, et pourraient être naturellement mis plus en difficultés par l’interdiction totale du thermique en 2035.

On rappellera aussi que le ministre des Finances allemand, Christian Lindner, a exprimé son opposition à la fin du thermique à moyen terme, qualifiant cette mesure de “très mauvaise idée”.

Des propos qui n’engagent toutefois – pour l’instant – que Lindner, ministre libéral en minorité au sein du gouvernement social-démocrate et écologiste du chancelier Olaf Scholz. qui s’est déclaré officiellement en phase avec la décision de l’Union Européenne.

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