Ford présente le premier modèle de sa nouvelle entité « Model e » dédiée aux véhicules électriques. Ce SUV compact, qui reprend l'appellation Explorer, repose sur la plate-forme du VW ID.4. L’argus vous emmène à la découverte de ce challenger du futur Peugeot e-3008, qui sortira comme lui fin 2023.
- Un design « américanisé »
- Un habitacle innovant
- Une habitabilité très correcte
- Une plate-forme partagée avec la Volkswagen ID.4
- Ouverture des commandes à la rentrée 2023
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Ford dévoile son SUV Explorer, premier modèle d’une liste de neuf véhicules électriques attendus d’ici à 2024.
Matthieu Méheust – L’argus
Ford change de stratégie en Europe et affirme sa volonté de « s’américaniser ». Un changement qui s’opère par l’arrivée massive de SUV et un design venu tout droit des États-Unis. Parmi les neuf modèles électriques prévus en Europe d’ici à 2024, il y a un inédit SUV compact qui reprend le nom d’Explorer. Cette cinquième génération n’a rien de commun avec le grand SUV à sept places jusqu’ici commercialisé, si ce n’est son design robuste et anguleux.
Un design « américanisé »
À l’avant, la signature lumineuse en forme de boomerang rappelle celle de l’Opel Mokka. La calandre pleine, typique des véhicules électriques, présente en son centre le logo modernisé de la marque américaine. Les faces latérales arborent des tracés rectilignes sous le rebord des fenêtres, au niveau des passages de roue et des bas de caisse. Les montants arrière, en partie vitrés en partie foncés, donnent le sentiment d’un pavillon flottant, ce qui accentue le dynamisme du véhicule. Selon les versions, le SUV compact peut recevoir des jantes alliage de 19 à 21 pouces au design aérodynamique. Comme sur un DS 3, les blocs optiques arrière sont reliés par un bandeau noir où trône le nom Explorer. Ce nouveau modèle est présenté dans sa couleur de lancement Arctic Blue. Cinq autres teintes sont proposées au catalogue : Blue My Mind, Frozen White, Magnetic Grey, Agate Black et Lucid Red.
Un habitacle innovant
La version définitive du Ford Explorer s’inspirera grandement du showcar que nous avons découvert. L’habitacle du SUV se montre innovant avec une barre de son qui s’intègre parfaitement en partie haute du tableau de bord. Des bouches d’aération fines sont visibles. Les bandes lumineuses qui agrémentent l’habitacle peuvent afficher dix couleurs différentes selon le réglage choisi ou le mode de conduite sélectionné.
L'argus a pris place à bord du showcar Explorer, qui préfigure en tous points la version de série. Matthieu Méheust – L'argus
L'Explorer profite d'une toute nouvelle planche de bord avec son écran tactile inclinable à plus de 30 degrés. Matthieu Méheust – L'argus
Sous cet écran tactile central de 15 pouces se trouve un espace de rangement « secret ». Matthieu Méheust – L'argus
La barre de son est discrètement intégrée à la planche de bord. Matthieu Méheust – L'argus
L'accoudoir de la console centrale offre des compartiments de rangement. Une fois ceux-ci retirés, un espace de 17 l s'offre aux passagers. Matthieu Méheust – L'argus
Les compartiments de l'accoudoir peuvent être stockés sous la console centrale. Matthieu Méheust – L'argus
La grande dalle tactile de 15 pouces profite de la connectivité SYNC Move avec une interface améliorée et plus réactive. Elle autorise aussi la réplication sans fil d’un smartphone. Mieux encore, elle s’incline désormais sur plus de 30 degrés. Cette translation permet de libèrer un espace de rangement secret baptisé « My Privat Locker ». L’endroit est idéal pour conserver ses clefs, son portefeuille ou même un smartphone à l’abri des regards et des voleurs. En effet, lorsque le véhicule est fermé, l’espace de rangement est aussi verrouillé et rendu inaccessible. Ford n’a pas gardé de commandes physiques pour piloter le réglage du volume, l’aide au stationnement ou la climatisation. Toutefois, pour maintenir un aspect pratique et ergonomique, des raccourcis numériques sont constamment visibles au bas de l’écran. La migration du levier de vitesses derrière le volant libère de l’espace au niveau de la console centrale. Les compartiments situés sous l’accoudoir sont amovibles à l’image du porte-gobelets ou du séparateur central, qui peut aussi servir de gratte-givre. Une astuce à la Skoda ! Lorsque tous les élements sont retirés et rangés dans un espace dédié sous le tableau de bord, les passagers disposent d’un vaste compartiment (17 l) capable d’accueillir un ordinateur portable ou trois bouteilles de 1,5 l.
Une habitabilité très correcte
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Les appuis-tête sont intégrés aux sièges. Les assises sont imposantes.
Matthieu Méheust – L'argus
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Le volume de coffre du SUV est de 450 l. Il atteint 1 400 l une fois la banquette rabattue.
Matthieu Méheust – L'argus
De série, les sièges avant sont chauffants, massants et réglables électriquement sur douze positions. Ils sont finis en Sensico, un matériau artificiel qui reconstitue l’apparence et la texture du cuir. Les appuis-tête sont intégrés aux assises. Si les fauteuils offrent un excellent confort, ils se montrent imposants et obstruent la visibilité des occupants installés sur la banquette. Heureusement que les custodes arrière sont vitrées. Elles apportent de la luminosité et évitent de se sentir à l’étroit. Le SUV de 4,48 m de long offre un espace correct aux jambes et à la tête, même pour les grands gabarits (plus de 1,80 m). Côté coffre, le volume atteint 450 l. À titre de comparaison, c’est 70 l de moins que ce que propose un Peugeot 3008 et 100 l de moins que la capacité de chargement d’un Volkswagen ID.4, avec qui le véhicule partage pourtant sa plate-forme (lire ci-dessous). Une fois les banquettes rabattues, le volume atteint 1 400 l (1 575 l sur le modèle allemand, 10 cm plus long). Pour optimiser l’espace à l’arrière, le kit anti-crevaison est rangé sous le capot à l’avant. Le plancher du coffre présente un double fond pour entreposer le câble de recharge. Notons qu’un hayon à ouverture mains libres est disponible en option.
Une plate-forme partagée avec la Volkswagen ID.4
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Le nouvel Explorer mesure 4,48 m de long, soit presque 50 cm de moins que la génération jusqu'alors au catalogue.
Matthieu Méheust – L'argus
Comme évoqué ci-dessus, le Ford Explorer repose sur la plate-forme MEB de Volkswagen, la même que celle de l’ID.4 ou du futur Skoda Elroq. La marque américaine est restée très évasive concernant la fiche technique. On sait seulement que le SUV compact sera décliné dans « plusieurs motorisations 2 et 4 roues motrices ». Deux tailles de batterie seront proposées. L’intégration d’une pompe à chaleur pour gérer le chauffage et la climatisation permettra de limiter la consommation en électricité et de conserver la capacité des batteries.
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Le SUV peut recevoir des jantes alliage au design aérodynamique allant de 19 à 21 pouces.
Matthieu Méheust – L'argus
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Le SUV 100 % électrique repose sur la même plate-forme que l'ID.4.
Matthieu Méheust – L'argus
En matière d’aides à la conduite, le SUV dispose d’une technologie « Lane Centring » avec une nouvelle fonction permettant des changements de voie automatisés en actionnant les clignotants. Le « Clear Exit Assist » permet d’éviter les accidents lors de l’ouverture des portes. D’autres Adas plus classiques comme l’assistant aux angles morts ou encore au stationnement (Park Assist) font également partie de la dotation. Les phares Matrix LED sont quant à eux proposés en option.
Ouverture des commandes à la rentrée 2023
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Ford n'a pas souhaité communiquer sur la partie technique de son SUV, ni même sur les tarifs. Selon nos informations, l'Explorer sera disponible à la commande à la rentrée 2023.
Matthieu Méheust – L'argus
Ford reste pour l’heure mutique sur les tarifs de son Explorer. Néanmoins, ils pourraient être proches de ceux d’un ID.4, soit environ 40 000 € en entrée de gamme. D’après nos informations, le véhicule sera disponible à la commande dès la rentrée 2023. Les premières livraisons sont attendues pour la fin de l’année, en même temps que celles du nouveau Peugeot e-3008. Le SUV compact sera produit dans l’usine de Cologne, en Allemagne. Le site s’est fixé un objectif de 200 000 véhicules par an. L’Explorer sera suivi par un SUV coupé au style très différent et qui entrera en fabrication à partir de mi-2024. À la fin de cette année-là, ce sont les Mustang Mach-E, E-Transit, E-Transit Custom, E-Tourneo Custom, Puma-e, E-Transit Courrier et E-Tourneo Courrier qui sortiront des lignes d’assemblage. Le constructeur américain compte réduire sa gamme de véhicules de moitié et investir 50 milliards de dollars dans l’électrique à travers le monde jusqu’en 2026. Un coup de boost dans le domaine de l’électrification qu’il faudra maîtriser afin de ne pas regretter l’arrêt des Fiesta, Focus, Mondeo, S-Max ou encore Galaxy.
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