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Ford Explorer

Ford Explorer : à bord du deuxième SUV 100 % électrique de la marque à l’Ovale

Ford nous a invités en Allemagne, à Düsseldorf, pour nous faire découvrir un tout nouveau SUV baptisé Explorer. Quoi, ça n’existe pas déjà dans la gamme ? Attendez, on va vous expliquer.

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Prenez garde si vous vous rendez dans une concession pour y commander un Explorer dans les prochains mois, vous pourriez bien vous retrouver non pas avec un modèle hybride rechargeable mais avec un SUV 100 % électrique. Car oui, le deuxième modèle zéro émission de Ford – celui avec lequel la marque à l’Ovale espère prendre son envol – reprend le même nom que ce SUV hybride rechargeable pachydermique qui a séduit l’année dernière 114 d’entre vous. En d’autres termes, c’est tout à fait normal si vous ignorez son existence. Mis à part l’appellation et quelques détails de style sur lesquels nous allons revenir, les points communs sont peu nombreux entre les deux. Le dernier venu se veut bien davantage adapté à nos contrées que son homonyme.

Pas un simple Volkswagen ID.4

Et pour cause puisqu’il a été développé en Europe pour les Européens. D’ailleurs, on ne dirait pas comme ça, mais c’est un très proche cousin du Volkswagen ID.4. Du fait d’un rapprochement stratégique datant de 2020, les deux constructeurs travaillent sur certains projets communs. Tandis que Volkswagen profite de l’expertise utilitaire de Ford (la nouvelle mouture du pick-up Amarok est étroitement dérivée du dernier Ranger), le premier met sa plateforme MEB à disposition du second afin que Ford électrifie sa gamme à moindre frais. “Echange de bons procédés”, comme diraient certains.

Pour une fois, on ne pourra pas dire qu’il s’agit d’un simple copier-coller. Ford ne s’est pas contenté de reproduire son cousin l’ID.4 à l’identique en modifiant uniquement le logo ou la calandre. Non, tout change. Aux formes fluides et douces de l’allemand, l’Explorer répond avec des lignes taillées à la serpe, façon vrai SUV. Enfin, le nouveau venu est plus compact. Plus court de 12 cm (4,46 m de long), plus bas de 4 cm (1,60 m), il est seulement un peu plus large, de 2 cm (1,87 m).

Un Explor-accourci

Et évidemment, par rapport à l’Explorer PHEV, rien à voir, 60 cm les séparent en longueur ! Enfin, l’Explorer « EV » se fend tout de même de quelques artifices histoire de singer son grand-frère. A l’avant, le capot haut et presque parfaitement parallèle au sol, le nez écrasé sur lequel trône en plein centre le logo Ford ou encore le nom affiché en toutes lettres juste au-dessus (mais ici sur un bandeau noir et non pas à même la tôle de manière à ce qu’il ne soit pas trop visible non plus) sont autant d’éléments rappelant le mastodonte éponyme.

Vu de côté, la ceinture de caisse haute ou les faibles surfaces vitrées se réduisant encore davantage au niveau de la vitre de custode donnent l’impression qu’il est tout aussi long. Et pour rappeler le montant « C » très incliné de l’Explorer, on trouve un autocollant façon Citroën C3 Aircross reproduisant un aileron de requin… qui fait un peu « cheap », avouons-le. Mais c’est au bénéfice de l’aérodynamique, dixit les ingénieurs Ford avec qui nous avons pu nous entretenir. Les surface lisses et sans aspérités permettront à cet Explorer de grapiller quelques précieux kilomètres d’autonomie, pas cependant son allure de baroudeur. Enfin, c’est ce que l’on imagine, à confirmer.

C’est sûrement en le regardant de l’arrière qu’il ressemble le moins à l’Explorer « américain ». Certes, on retrouve un hayon vertical mais la vitre est un peu plus inclinée. Dans le même genre d’idées, si les deux phares sont placés de part et d’autre de celui-ci, il sont en forme de crochet (comme à l’avant) et on retrouve entre eux un bandeau noir sur lequel le nom est affiché (comme à l’avant, là aussi). Enfin, le logo Ford remplace également la plaque d’immatriculation qui migre sur le bouclier.

Habitacle façon thermique

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La position de conduite allongée séduira les amateurs de conduite. On trouve assez rapidement ses marques dans cet environnement à la disposition plutôt classique.

Passons à l’intérieur. Ce qui surprend de prime abord, c’est que le conducteur et le passager sont séparés par une imposante console centrale. En général, dans de nombreux véhicules électriques, on trouve plutôt un espace béant au centre, notamment au niveau des pieds. Pas dans cet Explorer qui semble vouloir faire oublier qu’il est un modèle zéro émission. La sensation de place y perd ce que le côté pratique y gagne. Au moins, vos objets ne se baladent pas partout ; ils trouvent parfaitement leur place dans des rangements qui sont aussi nombreux que spacieux. On peut par exemple placer deux smartphones juste en dessous du grand écran tactile centrale 15″. Et il est possible de caser un ordinateur ou une multitude de bouteilles d’eau dans la console centrale (voir visuel ci-dessous).

Vraiment très spacieuse, la console centrale permet de caser un ordinateur portable ou 3 bouteilles d’eau d’1,5L et une bouteille d’1L. Testée et approuvée.

Autre élément qui étonne, la position de conduite très allongée, plus agréable que celle trop utilitaire d’un Kuga. Si cela plaira sans nul doute aux amateurs de conduite, cela a toutefois une contrepartie : impossible aux passagers arrière de caser leurs pieds sous les sièges. L’espace est toutefois généreux puisqu’on peut étendre ses jambes. Dommage alors que la banquette soit dessinée pour deux personnes. Le passager du milieu ne sera en effet pas à la fête avec une largeur réduite et un dossier vraiment trop dur. Enfin, le coffre d’une contenance de 450 litres est correct sans plus.

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La sensation d’espace est bien là, notamment avec le toit vitré, mais la banquette est taillée pour deux personnes et on ne peut pas caser ses pieds sous les sièges avant.

Potentiellement éligible au bonus écologique

De la gamme de l’Explorer, nous ne savons pas grand-chose si ce n’est qu’elle sera réduite à sa plus simple expression. On aura le choix entre plusieurs motorisations, 2 tailles de batteries, des versions propulsions et à transmission intégrale, 2 niveaux de finitions et presque pas d’options. Les détails techniques seront partagés dans le courant de l’été.

Va-t-il permettre au constructeur américain de percer sur le marché des voitures zéro émission, lui qui n’a aujourd’hui que le plutôt dispendieux et encombrant Mustang Mach-E à proposer et lui qui nourrit de grandes ambitions avec ses modèles électriques ? Une chose est quasi-certaine, son nom n’y sera pour rien puisque la plupart des Européens ne connaissent pas l’appellation Explorer. Mais avec des dimensions raisonnables (rares sont les SUV 100 % électrique de cette catégorie qui sont plus proches en format d’un Peugeot 3008 que d’un 5008), son look de baroudeur bien dans l’air du temps ou encore son environnement intérieur moderne mais à la disposition classique, ce SUV électrique ne dépaysera pas les possesseurs de voitures thermiques et pourrait bien plaire comme tel. Reste à connaître sa fiche techniques détaillée, à voir ce qu’il vaut sur la route et à découvrir ses tarifs.

Il pourrait justement faire valoir des prix attractifs, tradition de marque oblige. En entrée de gamme, la fourchette devrait être comprise entre 40 000 € et 45 000 €, ce qui fait qu’il serait ainsi éligible au bonus écologique. Les commandes seront ouvertes vers le mois de septembre mais il sera possible de pré-réserver un exemplaire un peu avant cette date, bien qu’aucune date précise ne nous ait été communiquée pour le moment. Les premiers exemplaires sortiront des chaînes d’assemblage de l’usine de Cologne, en Allemagne vers la toute fin 2023 voire vers le début de l’année prochaine.

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