D’après Nico Hülkenberg, les modifications apportées au circuit de Djeddah n’ont pas changé grand-chose au problème du trafic.
Circuit urbain ultrarapide avec une série de courbes passées à fond, Djeddah est une piste où les pilotes peuvent parfois tomber sur un concurrent au ralenti sans que celui-ci n’ait le temps ou la place de s’écarter. Il y a eu plusieurs frayeurs lors des essais libres du vendredi, et cela risque d’être encore plus intense en qualifications ce samedi.
Le sujet a été abordé hier soir lors du briefing des pilotes. La visibilité a été améliorée par des changements apportés au circuit à certains endroits, mais il semble que la différence ne soit pas énorme.
“Seul le virage 22 me donne l’impression d’avoir changé. Ils l’ont resserré, ils l’ont ralenti. Et il y a un virage où le mur a été reculé. Mais le reste est très similaire. Évidemment, ils ont ajusté les vibreurs, nous n’avons plus ces vibreurs où les voitures se coincent. Celui à la sortie du virage 10 est assez agressif, il est un peu plus haut désormais. Avec ces voitures, c’est un peu comme escalader le mont Everest !”
L’autre pilote Haas, Kevin Magnussen, estime que le déplacement des murs a eu un impact sur le trafic : “À cet égard, que les murs soient un peu plus loin est un peu mieux. On voit plus loin dans les rétroviseurs, mais toujours pas très loin. Alors parfois, si on n’est pas prévenu par l’ingénieur de course, c’est un peu délicat. On regarde quand même les rétroviseurs, alors en fin de compte, on voit plus ou moins trois ou quatre secondes derrière, ce qui n’est pas beaucoup. Mais il y a quand même assez de temps pour plus ou moins s’écarter.”
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