Les minis font de la résistance
Hyundai ne compte pas abandonner le créneau des petites voitures de sitôt.
Crédit photo: Hyundai
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Le trio i10, i20, i30 avait démarré dès 2007 avec la première génération d’i30.
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La i20 était arrivée en 2009.
La petite i10 a récemment fait l’objet d’un restylage.
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Non disponible chez nous, la i30 N est une version sportive et radicale de la compacte i30.
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Peugeot 108, Citroën C1, SEAT Mii, Volkswagen Up ? Disparues. Renault Twingo, Ford Ka, Skoda Citigo ? Disparues. Opel Adam/Karl, Ford Fiesta ? Disparues. On continue ? Suzuki Baleno, Nissan Pulsar, Volvo C30 ? Disparues. Ford Focus, Kia Rio, Audi A1 ? C’est pour bientôt ! Ces dernières années, la plupart des constructeurs ont réduit drastiquement leur gamme. Les mini citadines, citadines, voire certaines berlines compactes ont été retirées du catalogue. Sans remplaçante prévue, du moins sous la même forme. Certains ont fait le choix de leur donner une descendance sous forme de crossover, avec de faux airs de baroudeurs. D’autres les ont tout bonnement supprimées, préférant se concentrer sur les plus gros modèles, à la marge plus importante…. Et puis il y a Hyundai, qui continue de faire confiance à ses modèles d’entrée de gamme.
Une gamme européenne
Le constructeur avait compris très tôt l’importance d’adapter ses modèles au marché européen qu’il avait introduit à la fin des années 80. Les Atos Prime, Accent puis Elantra du début laissaient ainsi la place à des modèles davantage européanisés dans les années 2000. i30 en 2007, i10 en 2008, i20 (en remplacement de la déjà européenne Getz) en 2009. En parallèle, Hyundai avait développé des SUV (Santa Fe, Tucson, Kona), des monospaces (Matrix, iX20, Trajet) et des berlines (i40, IONIQ…).
La marque s’est positionnée au fil des années sur la plupart des créneaux, et cela s’est révélé payant. En 2022, elle décrochait sur le Vieux Continent 4,6% de part de marché, le plus haut chiffre de son histoire ! Là où le marché automobile français reculait de près de 7% en 2022, Hyundai est allée en vent contraire, en s’offrant une croissance de 0.4% par rapport à 2021, pour atteindre 3,1% de part de marché.
i10, i20, i30 : remplaçantes en vue
La marque est en bonne santé en Europe, et continue de multiplier les nouveautés (Kona, IONIQ 6, Tucson restylé…). Et contrairement à la plupart de ses concurrents, elle ne compte pas abandonner les petites voitures de sitôt. Le directeur de la filiale européenne de Hyundai, Michael Cole, a ainsi confirmé « ne vouloir tourner le dos à aucun groupe d’acheteurs ». Les i10, i20 et i30 auront donc bien un avenir, reste maintenant à savoir comment cela se traduira sur le plan produit. On sait que le créneau des petites citadines (i10, i20) est de plus en plus compliqué.
Hyundai décidera-t-il de leur donner à l’avenir davantage une allure de crossover ? En distribuant par exemple (dans le cas de l’i10) un crossover indien à bas coûts comme le Venue ou le Creta ? Citroën étudie aussi la question pour sa C3 low cost. Nous nous faisons moins de soucis pour l’i30, qui est positionnée dans la catégorie reine mère en Europe : le segment C, qui marge mieux que les segments A et B d’i10 et i20.