Critiquée pour sa faible autonomie malgré de très bonnes ventes, la voiture électrique Mini Cooper SE s’apprête à s’offrir une nouvelle génération retravaillée. Parmi les améliorations évoquées, l’arrivée d’une nouvelle batterie plus grande.
Comme tous les constructeurs, Mini va aussi devoir se convertir à l’électricité, conformément à la volonté de l’Union européenne. Mais si la firme propose déjà un modèle zéro-émission (à l’échappement) dans son catalogue, elle accuse tout de même un certain retard par rapport à ses rivales. Cela devrait toutefois changer puisqu’un nouveau Countryman est actuellement en préparation.
Une nouvelle génération de Mini Cooper
La première place était occupée par la Peugeot e-208, suivie par la Dacia Spring. Mais le constructeur, qui fait partie du groupe BMW ne compte pas se laisser faire et souhaite séduire de nouveaux clients. Pour cela, la citadine va tout de même devoir corriger l’un de ses principaux défauts : son autonomie. Celle-ci fait l’objet de nombreuses critiques, alors qu’elle est jugée trop faible.
En effet, la prochaine génération de la Cooper SE, qui devrait voir le jour d’ici l’été 2024 devrait pouvoir parcourir jusqu’à 385 kilomètres en une seule charge. Une nette amélioration, qui lui permet de se rapprocher des 400 kilomètres environ de la Renault Zoé. Ainsi, deux batteries seront proposées, à savoir 40 et 54 kWh.
Une version JCW au programme
Elles seront respectivement associées à un moteur de 184 et 218 chevaux, le tout toujours envoyé vers les roues arrière uniquement. Mais ce n’est pas tout, car la dirigeante a également confirmé qu’une version John Cooper Works coiffant la gamme était également prévue. Attendue pour la mi-2025, cette variante reprendrait la plus grande batterie et afficherait une puissance de 250 chevaux.
Le style devrait quant à lui gagner en dynamisme, tandis qu’Autocar évoque des roues plus grandes, des voies élargies ainsi que des porte-à-faux plus courts. L’empattement sera quant à lui allongé, au profit de l’espace à bord pour les passagers. La signature lumineuse va elle aussi être repensé, tandis que rien n’a encore été évoqué en ce qui concerne la présentation intérieure. Nul doute que celle-ci devrait elle aussi faire l’objet d’un travail de la part des équipes de la marque.
Cette nouvelle génération sera encore proposée avec des motorisations thermiques, mais seule la version 3 portes sera disponible en électrique. Le cabriolet sera réservé à la variante essence, alors que l’actuelle version se décline également en roadster, limité à 999 exemplaires. Le prix de cette future génération devrait être revu à la hausse, avec un ticket d’entrée dépassant les 30 000 livres, soit environ 34 000 euros. La future Mini Cooper SE sera fabriquée en Chine, ce qui pourrait un jour la priver de bonus écologique.