Encore réduit en France, le réseau de station à hydrogène continue doucement de s'étendre. Très prochainement, la ville de Paris va accueillir la station la plus importante d'Europe.
Aujourd’hui, roulez à l’hydrogène, c’est exotique, aventureux ou en avance sur notre temps. À vous de choisir. En tous les cas, avec seulement deux véhicules fonctionnant à cette énergie (Toyota Mirai et Hyundai Nexo), le choix est pour l’instant restreint, tout comme le réseau d’approvisionnement.
Aujourd’hui, il existe seulement 29 stations réparties dans l’Hexagone, ce qui est extrêmement peu. Toutefois, ce réseau continue de se développer. Ainsi, début 2023, porte de St Cloud, à Paris, va s’ouvrir la plus grande station d’Europe. Elle sera capable de fournir une tonne d’hydrogène par jour, soit plus du double de la capacité des trois stations déjà ouvertes par le gestionnaire HysetCo, qui s’occupe également des stations implantées à Orly, Roissy et celle de la Porte de la Chapelle. La principale caractéristique de cette nouvelle station est le fait qu’elle va disposer d’un électrolyseur. Une grande première qui va permettre de baisser le prix du kilo d’hydrogène, qui demeure aujourd’hui très élevé (environ 15 €/kg).
La future station service à hydrogène de la Porte de St Cloud.
HysetCo, qui est détenu à parts égales par Air Liquide, Toyota, Idex, Kouros et TotalEnergies, va prochainement ouvrir huit autres stations d’une capacité d’une tonne/jour en Île-de-France d’ici 2024, dont trois produiront leur propre hydrogène grâce à un électrolyseur.
Peut-être le début d’un développement plus massif pour l’hydrogène à condition bien évidemment que l’offre en véhicules s’étoffe.