Elle pourrait couvrir, à terme, la demande française à elle seule.
La croissance exponentielle des ventes de véhicules électriques s’accompagne d’une hausse tout aussi vertigineuse des besoins en lithium, l’un des éléments clé à la production de batteries lithium-ion pour véhicules électriques.
Mais l’Europe accélère pour rattraper son retard en la matière, et une vingtaine de projets d’usines de batteries sont en cours de développement sur le vieux continent. En France, trois installations s’apprêtent à voir le jour : deux dans le nord de la France à Douai et Douvrin, et une troisième dans le Jura.
Mais ces installations demeureront encore fortement dépendantes de l’approvisionnement en lithium, raffiné principalement en Chine, à partir de métal pur provenant de gisements situés en Amérique du Sud ou en Australie, pour la majeure partie.
L’exploitation du lithium local dans le futur ?
L’usine produira ainsi de l’hydroxyde de lithium, à partir de lithium en provenance dans un premier temps d’Amérique du Sud, et convoyé par bateau via le Rhin jusqu’à Lauterbourg, dont le site, déjà existant, se trouve en bordure du fleuve, et appartient au pôle Ports de Strasbourg. Le projet créera plus de 250 emplois directs et 600 emplois indirects.
L’ambition des dirigeants de Viridian est d’exploiter, à terme, du lithium local. Un important gisement a d’ailleurs été récemment découvert dans cette partie nord de l’Alsace.
De quoi alimenter environ deux millions de véhicules par an, et de couvrir, d’après les experts, une bonne partie de la demande annuelle en France.