C’est officiel, les voitures électriques à grande autonomie sont désormais moins chères que les autos thermiques. Si ce n’est pas encore le cas de toutes, cela est tout de même très prometteur pour les prochaines années, avec une tendance à la baisse.
Avec 17 % de part de marché en France, les voitures électriques ont plutôt le vent en poupe. Et ce même s’il est vrai que les ventes sont en légère baisse à l’échelle européenne.
Enfin la parité !
Si la parité entre le thermique et l’électrique n’est pas encore tout à fait atteinte, mais devrait l’être dans quelques années, certaines voitures zéro-émission (à l’échappement) coûtent effectivement moins cher que les modèles à combustion interne. C’est en tout cas ce que révèlent les journalistes du site américain Bloomberg. Ce dernier indique que certains constructeurs proposent des voitures électriques dotées d’une grande autonomie moins chères que la moyenne des modèles thermiques.
Le point d’équilibre a été atteint l’an dernier, avec un tarif d’environ 48 000 dollars pour les deux motorisations. Aujourd’hui, une auto électrique coûte en moyenne 35 000 dollars, contre 47 000 dollars pour un véhicule essence ou diesel. Ces chiffres concernent uniquement les véhicules dont l’autonomie dépasse les 300 miles, soit environ 482 kilomètres selon le cycle américain EPA. De plus, ces données ne prennent en compte que le marché américain.
De fortes disparités
Mais qu’est ce qui explique cette tendance pour les voitures électriques à grande autonomie ? Il y a plusieurs éléments de réponse. La première, c’est la chute du coût du lithium, comme évoqué un peu plus haut. Mais ce n’est pas tout, car les constructeurs équipent également leurs véhicules de batteries moins chères, utilisant notamment la technologie LFP (lithium – fer – phosphate), moins coûteuse que le NMC (nickel – manganèse – cobalt). De plus, il ne faut pas non plus oublier la guerre des prix.
Hyundai Ioniq 6 // Source : Clément Choulot pour Frandroid
En France, de nombreux automobilistes ne sont pas encore prêts à acheter une voiture électrique, car ils exigent également plus de 400 kilomètres WLTP. Ce qui est pourtant un raisonnement erroné, du fait de l’augmentation du nombre de bornes de recharge. Enfin, et outre la baisse des prix, il ne faut pas non plus oublier que les conducteurs peuvent encore bénéficier du bonus écologique dans l’Hexagone, qui devrait être maintenu jusqu’en 2027 au moins. En attendant, les autos électriques ont encore le temps de voir leur tarif baisser pour devenir réellement plus abordables que les modèles thermiques.