- ZF a dévoilé une version 100 % “by wire” du freinage automobile
- Il n’y a plus d’hydraulique sur ce nouveau système
- Les gains seraient nombreux : sécurité, mais aussi autonomie sur les véhicules électriques
- De nombreux équipementiers misent sur cette technologie
- La fin du liquide hydraulique ?
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ZF a dévoilé une version 100 % “by wire” du freinage automobile
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Il n’y a plus d’hydraulique sur ce nouveau système
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Les gains seraient nombreux : sécurité, mais aussi autonomie sur les véhicules électriques
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De nombreux équipementiers misent sur cette technologie
Il y a d’innombrables innovations automobiles qui ne se voient pas au premier coup d’oeil mais qui ont pourtant été le fruit de nombreuses années de travail. Le contrôle actif de trajectoire, les suspensions à bras multiples, les améliorations dans les alliages de métaux pour la structure des véhicules, bien des choses sont invisibles et pourtant essentielles. Dans le freinage, aussi, le progrès a été important depuis l’avènement de l’automobile. Il pourrait y avoir une étape cruciale franchie avec le “brake by wire”, littéralement freinage par câble électrique. Une technologie qui, certes, existe déjà dans certains cas et en compétition, mais ZF a poussé le concept un peu plus loin en dévoilant le “dry” brake by wire, qui se passe cette fois totalement de liquide de frein. Désormais, ZF dispose d’un portefeuille complet de technologies connectées pour le véhicule de demain, qui pourra tout piloter depuis son unité centrale. Freinage compris. Mais l’équipementier n’est pas seul sur le coup : Hella et Brembo ont également travaillé sur des dispositifs similaires.
La fin du liquide hydraulique ?

La fée électronique gère la totalité du circuit de freinage© ZF
Direction sans liaison mécanique, freinage sans hydraulique, l’idée est d’arriver à un écosystème où le “cerveau” de la voiture peut tout commander, tout analyser. Ces éléments connectés seront particulièrement importants pour ce que l’on appelle déjà le SDV (Software Defined Vehicle), dans lequel une unité centrale récolte les informations de tous les organes et pilote l’ensemble. Cela représentera un gain économique important pour les constructeurs et une plus grande facilité de conception. Mais aussi, potentiellement, un degré de réparabilité réduit pour les mécaniciens du futur…
Toute la difficulté des freins totalement électronique réside dans le ressenti donné à la pédale : puisqu’il n’y a plus de circuit hydraulique, il faut simuler le retour de force en fonction de la puissance de freinage demandée. Mais le brake by wire aurait de nombreux avantages selon ZF.
“Lors d’un freinage d’urgence automatique, la distance de freinage à une vitesse de 100 km/h peut être jusqu’à neuf mètres plus courte qu’avec les systèmes de freinage conventionnels. De plus, les voitures électriques peuvent atteindre jusqu’à 17 % d’autonomie en plus grâce à une récupération encore meilleure de l’énergie de freinage. Dans le cas des systèmes de freinage secs en particulier, les couples de traînée résiduels qui se produisent avec les systèmes de freinage conventionnels en raison d’un contact minimal entre les plaquettes de frein et les disques de frein peuvent être réduits à presque zéro. Il en résulte encore moins d’émissions de particules dues à l’abrasion des freins. Cette résistance plus faible pendant la conduite permet également d’économiser de l’énergie et peut augmenter l’autonomie d’un véhicule électrique.”