Le Maroc, souvent méconnu dans le domaine de la construction automobile, fait son entrée sur la scène avec Neo Motors, un constructeur basé à Rabat. Sous la direction du ministre de la Communication et de la Culture, Nassim Belkhayat, l’entreprise se prépare à lancer sa première voiture à essence ce mois-ci, avec une production annuelle projetée à 5 000 unités d’ici 2026.
Concernant son intérieur, l’entreprise met en avant un équipement standard équivalent pour les deux versions disponibles. On y retrouve des caractéristiques notables telles que l’ouverture par télécommande, la climatisation manuelle, les vitres électriques avant, et un système multimédia complet intégrant Bluetooth, port USB, Apple CarPlay et Android.
Sous le capot, deux blocs essence à trois et quatre cylindres de 82 et 115 ch assurent une consommation de carburant modérée (4.8 L/100 km), soulignant ainsi l’engagement du Maroc envers une mobilité plus durable. Les tarifs démarrent à un peu moins de 15 000 euros, et vont jusqu’à 17 690 euros pour la version la plus huppée.
Pour atteindre cet objectif, Neo Motors se spécialise peu à peu dans la mobilité zéro émission. Alors que le Maroc abrite déjà des usines de production de constructeurs européens comme Renault/Dacia, Belkhayat vise à pousser l’électrification en se lançant dans la fabrication de composants et de modèles exclusivement alimentés par batterie. L’introduction de la marque en bourse est envisagée pour lever des fonds.