Le rappel concernant les airbags sur les Citroën C3 et DS 3 prend une tout autre ampleur. Des accidents mortels ont été recensés et une action collective est en cours.
Le rappel concernant les soucis d’airbags n’a rien d’anodin avec des cas mortels et plus de 500 000 exemplaires concernés.
Il y a une quinzaine de jours, nous faisions l’écho d’un rappel concernant les airbags des Citroën C3 et DS 3. Un fait qui n’a rien d’inhabituel, voire presque courant, notamment pour les voitures équipées des airbags fournis par l’équipementier Takata.
En France, 181 734 Citroën C3 et 65 149 DS 3 sont concernés par ce rappel, des modèles produits entre 2009 et 2019. Plusieurs dizaines d’automobilistes se sont tournées vers le cabinet Leguevaques, spécialisé dans les procédures collectives. L’avocat prépare « une action collective au civil dont l’objectif sera d’obtenir des indemnités, liées au trouble de jouissance et aux effets sur la valeur du bien, mais aussi une action collective au pénal, car nous avons été contactés par des personnes dont les proches ont été victimes de dysfonctionnements mortels ».
Un rappel inédit
De son côté, Stellantis assure que 280 000 clients ont suivi le processus d’enregistrement et que 14 000 exemplaires ont été réparés. Par ailleurs, si les sociétés d’assurance affirment que les garanties ne sont pas affectées par ce rappel, elles invitent toutefois à suivre les recommandations du constructeur et de ne pas prendre le volant de sa voiture.
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L’ancien fournisseur japonais est tristement connu pour ses airbags défectueux. Il est à l’origine du plus grand rappel de l’histoire des États-Unis avec près de 64 millions de véhicules concernés en 2016. Rien qu’au Japon, près de 20 millions de voitures ont été rappelées. Près de dix ans après la fermeture de la société, ses composants font toujours des victimes et la une de l’actualité.