Toyota ne s’estime pas du tout en position avantageuse pour le premier rendez-vous de l’année, à Sebring.
De par son engagement continu en WEC depuis 2012 et sa présence depuis la première année de la réglementation Hypercar en 2021, Toyota fait figure de candidat naturel à sa propre succession. Ce en dépit d’une concurrence qui n’a désormais plus rien à avoir avec un plateau devenu hautement concurrentiel et équilibré par une Balance de Performance (BoP). Néanmoins, la marque japonaise aborde le premier rendez-vous de la saison, à Sebring, avec beaucoup d’humilité et de méfiance. Car sa GR010 Hybrid, présentée il y a deux semaines dans une version revue et corrigée, n’a pas accumulé autant de kilomètres d’essais sur l’exigeante piste floridienne que Ferrari, Porsche et Cadillac.
À ce jour, Toyota n’a mené des essais hivernaux que sur le Paul Ricard et à Motorland Aragón. Le Prologue du WEC, ce week-end, constituera donc la première prise de contact avec le circuit de Sebring pour son Hypercar dans sa spécification 2023. Une situation qui préoccupe Kamui Kobayashi, qui fera toujours équipe sur la #7 avec et Mike Conway.
Avec leurs prototypes LMDh, Porsche et Cadillac ont notamment mené des simulations d’Endurance en 2022 dans le cadre de leur programme de développement. Ils ont également pu participer aux essais collectifs de l’IMSA sur ce même tracé. Avec son Hypercar 499P, Ferrari a passé un total de quatre journées à Sebring, deux en janvier et deux en février.
“L’an dernier, on n’a pas gagné à Sebring”, ne manque pas de rappeler Kamui Kobayashi. “On sait que c’est un circuit difficile pour nous. Il est certain que l’on doit progresser et travailler dur. En fin de compte, les autres constructeurs ont plus d’expérience à Sebring.”
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