- General Motors pourrait abandonner son projet de conduite autonome “Cruise”
- Les avancées en la matière restent très expériementales
- Pourtant, les Français ont peur de la voiture autonome
- Les Français ont peur, mais ils ont peut-être tort
-
General Motors pourrait abandonner son projet de conduite autonome “Cruise”
-
Les avancées en la matière restent très expériementales
-
Pourtant, les Français ont peur de la voiture autonome
La voiture 100 % autonome (de niveau 4 et 5, donc) verra-t-elle réellement le jour ? Permettez-nous d’en douter. Le stade du niveau 3, atteint partiellement par Mercedes, BMW et certains constructeurs haut de gamme semble être aujourd’hui le plafond de verre et pour longtemps encore. Car si les constructeurs ont fait d’énormes progrès (bien aidés dans l’ombre par les équipementiers qui fabriquent les radars, lidars, caméras, et par les entreprises spécialisées en intelligence artificielle) pour proposer du matériel prêt à affronter la jungle de la route ouverte, il manque deux choses essentielles pour que la voiture autonome se déploie : la standardisation de la communication entre véhicules, et la création d’infrastructures routières capables elles aussi de dialoguer avec les véhicules. Sans ces deux points, nous aurons beau avoir les voitures les plus avancées qui soient d’un point de vue technologique, il n’y aura pas de véhicule autonome.
Les Français ont peur, mais ils ont peut-être tort
La conduite autonome pourra-t-elle aller plus loin que la circulations sur voie rapide ?© Mercedes
Pas plus citerons-nous le Drive Pilot de Mercedes qui n’est capable de rouler seul que sur voie rapide, avec la présence obligatoire d’un conducteur derrière le volant. Et l’autorisation qu’a reçu Mercedes en Allemagne ne répond en fait qu’à une norme… de l’ONU sur le maintien dans la voie. Et pas vraiment à une homologation certifiée par un corps national tel que l’UTAC chez nous. Plus de la communication qu’autre chose, en somme.
La voiture autonome est donc très loin d’aboutir, si tant est que cela se produise un jour. Pourtant, une récente étude de l’organisme Dekra montre que les Français ne sont pas dans la confiance la plus totale : 83 % des sondés craignent pour la cybersécurité de ces voitures connectées. Rappelons que les véhicules vendus en 2023 sont déjà pour beaucoup très connectés, notamment via les mises à jour à distance qui touchent non seulement l’infotainment mais aussi la gestion moteur/batterie et d’autres paramètres critiques. Pourtant, les Française semblent y croire : 89 % d’entre eux sont “convaincus de l’arrivée des voitures autonomes”.