Rouven Mohr, directeur technique de Lamborghini, pense que la maniabilité est plus importante que l'accélération.
Les Lamborghini électriques et les hybrides plus perfectionnés arrivent. On ne sait pas encore quand cela se produira, mais la marque de supercars n’a pas l’intention de simplement remplacer l’essence par des électrons et de continuer à faire comme si rien n’avait changé.
“Le caractère est défini par d’autres choses”, a-t-il déclaré à Top Gear. “Je pense que nous avons quelques idées intéressantes. D’ici un an ou deux, nous présenterons nos idées. On est très loin du temps d’accélération de 0 à 100 km/h. Ce n’est pas quelque chose qui génère du plaisir”.
Il s’agit de la maniabilité. Nous avons déjà vu certains de ces aspects à l’œuvre chez d’autres constructeurs automobiles. Mercedes-Benz et Rivian ont tous deux fait les gros titres grâce aux « tank turns », qui consistent à faire tourner des roues électriques dans des directions opposées pour faire pivoter le véhicule sur place. La vectorisation du couple existe depuis des décennies, mais la réponse instantanée des moteurs électriques ouvre de nouvelles possibilités.
M. Mohr ne donne pas de détails sur ce que Lamborghini prépare. Il suggère plutôt que la technologie Active Wheel Carrier de la société, combinée à la gestion instantanée de la puissance par les moteurs électriques, pourrait conduire à un nouveau niveau de manœuvrabilité. On peut supposer qu’il ne s’agit pas d’une Lamborghini qui tournerait comme un char d’assaut.
Verrons-nous un peu de cette super maniabilité sur la remplaçante de la Huracan ? Nous le saurons en août, lorsque la nouvelle Lambo hybride fera ses débuts.