
Matières premières : le plan de l’Europe pour sortir de la dépendance d’autres pays
Avec une transition énergétique qui s’accélère, l’Europe est dépendante des ressources d’autres pays.Crédit photo: Pixabay

Mais l’Union européenne compte relocaliser certaines activités et utiliser ses propres ressources.Crédit photo: Pixabay

L’Europe compte dire « stop » à la dépendance concernant les matières premières étrangères, essentielles pour les voitures électriques et la transition énergétique.Crédit photo: Pixabay

Pour se faire, l’UE compte mettre en place une loi sur les matières premières critiques (Crma), un plan proposé par la Commission européenne dans le but de créer une chaîne d’approvisionnement « sûre, diversifiée, abordable et durable ».Crédit photo: Pixabay

« Cette législation nous rapprochera de nos ambitions en matière de climat et améliorera le raffinage, le traitement et le recyclage des minéraux », explique la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Mais qu’est-ce que Bruxelles envisage exactement ?Crédit photo: Pixabay

Tout d’abord, la Crma se concentre sur l’extraction, le recyclage et le raffinage des minéraux, afin d’augmenter la capacité de production en Europe de 10 à 40 % d’ici à 2030.Crédit photo: Shutterstock

Ainsi, en plus de dresser une liste des matières premières critiques, elle fixe des objectifs très précis pour les matières premières dites « stratégiques ».

L’autre pierre angulaire de cette stratégie consiste à accélérer les opérations minières en Europe grâce à une série de simplifications administratives.

Les projets considérés comme stratégiques seront ainsi autorisés beaucoup plus rapidement qu’aujourd’hui : 24 mois pour l’extraction et 12 mois pour la transformation et le recyclage.

En matière de recyclage, les États membres devront adopter une série de mesures destinées à favoriser la récupération des matériaux, tandis qu’il appartiendra aux entreprises d’identifier le potentiel de chaque produit.

En outre, l’UE financera la recherche, le développement et la formation.

L’Union européenne va également conclure une série de partenariats avec les marchés émergents et en développement.
Avec une transition énergétique qui s’accélère, l’Europe est dépendante des ressources d’autres pays. Mais l’Union européenne compte relocaliser certaines activités et utiliser ses propres ressources.
L’Europe compte dire « stop » à la dépendance concernant les matières premières étrangères, essentielles pour les voitures électriques et la transition énergétique. Pour se faire, l’UE compte mettre en place une loi sur les matières premières critiques (Crma), un plan proposé par la Commission européenne dans le but de créer une chaîne d’approvisionnement « sûre, diversifiée, abordable et durable ».
«Â Cette législation nous rapprochera de nos ambitions en matière de climat et améliorera le raffinage, le traitement et le recyclage des minéraux », explique la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Mais qu’est-ce que Bruxelles envisage exactement ?
Relocaliser certaines activités
Tout d’abord, la Crma se concentre sur l’extraction, le recyclage et le raffinage des minéraux, afin d’augmenter la capacité de production en Europe de 10 à 40 % d’ici à 2030. Ainsi, en plus de dresser une liste des matières premières critiques, elle fixe des objectifs très précis pour les matières premières dites « stratégiques ».
- Exploitation minière : au moins 10 % de la consommation annuelle de l’UE
- Raffinage : au moins 40 % de la consommation annuelle de l’UE
- Recyclage : au moins 15 % de la consommation annuelle de l’UE
- Dépendance : pas plus de 65 % de la consommation annuelle de l’UE de chaque matière première stratégique provenant d’un seul pays.
Moins de démarches administratives
L’autre pierre angulaire de cette stratégie consiste à accélérer les opérations minières en Europe grâce à une série de simplifications administratives. Les projets considérés comme stratégiques seront ainsi autorisés beaucoup plus rapidement qu’aujourd’hui : 24 mois pour l’extraction et 12 mois pour la transformation et le recyclage.
En matière de recyclage, les États membres devront adopter une série de mesures destinées à favoriser la récupération des matériaux, tandis qu’il appartiendra aux entreprises d’identifier le potentiel de chaque produit. En outre, l’UE financera la recherche, le développement et la formation.
L’Union européenne va également conclure une série de partenariats avec les marchés émergents et en développement. En outre, elle renforcera ses relations avec ses alliés internationaux par l’intermédiaire de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et d’une « alliance des matières premières critiques » qui commence aujourd’hui à émerger.