Mazda CX-5 184 ch diesel : 1 500 km au volant d’un outsider de choix. © Mazda
Le Mazda CX-5. © Mazda
Le Mazda CX-5 date de 2017. © Mazda
Le Mazda CX-5 a té restylé en 2022. © Mazda
Intérieur du Mazda CX-5. © Mazda
Le Mazda CX-5 mesure 4,56 m de long. © Mazda
Le Mazda CX-5 reste élégant et sobre. © Mazda
Le Mazda CX-5 existe en essence et diesel. © Mazda
Tableau de bord du Mazda CX-5. © Mazda
Mazda CX-5 184 ch diesel : 1 500 km au volant d’un outsider de choix. © Mazda
Chez Mazda, le plus familial des modèles est aujourd’hui le CX-60. Mais, s’il est un peu daté, le CX-5, moins cher, reste sans doute le meilleur choix. C’est ce que nous avons une nouvelle fois expérimenté pendant 1 500 km à son volant.
Les plus
- Fabrication sérieuse
- Habitabilité pour 4 adultes
- Performances du 2.2 diesel
- Ergonomie évidente
Les moins
- Multimédia daté
- Moteur bruyant
- Boîte auto seulement 6 rapports
- Coloris intérieur tristes
Rouler “différent” ne veut pas forcément dire rouler “extravagant”. Chez les SUV familiaux, il n’est pas nécessaire d’opter pour le look très affirmé d’un Hyundai Tucson ou d’un Kia Sportage pour se distinguer. Quant au Peugeot 3008, son style plutôt agressif ne surprend plus personne puisqu’on le croise à tous les coins de rues. Tout le contraire d’un Mazda CX-5 qui malgré un dessin sobre et élégant, reste discret sur nos routes. C’est en partie cette moindre popularité qui le rend atypique et, on peut le dire, attachant. Car malgré son âge – cette seconde génération a été lancée en 2017 –, ce CX-5 sait toujours recevoir.
Un multimédia daté mais simple
Intérieur du Mazda CX-5.© Mazda
En revanche, il perd en originalité ce qu’il gagne en ergonomie et en facilité de prise en main. A simplifier le multimédia, le CX-5 n’exige pas de poser une demi-journée de RTT puor comprendre toutes les fonctions. De même, on se souvient que changer la température de climatisation ou le volume de la radio sont, en théorie, des actions simples… Autant de facilités permises, aussi, par une bonne position de conduite. Un sens de l’accueil que le japonais n’oublie pas non plus à l’arrière avec, sinon une banquette à l’assise un peu courte, assez d’espace laissé aux jambes pour des adultes. De quoi envisager sereinement les voyages en famille, d’autant que le coffre profond et aux contours droits, sait engloutir ce qu’il faut de bagages et que les rangements à bords sont dans la moyenne.
Sans surprise et pragmatique, le CX-5 l’est également à la conduite. Celle-ci n’est pas déplaisante et le japonais se distingue toujours pas un bon compromis entre la tenue de route et le confort. Ce d’autant qu’il n’utilise aucun amortissement piloté. Un peu sonores, les suspensions absorbent toutefois dignement les défauts de la chaussée en dépit de jantes de 19 pouces servies avec notre finition Homura. Pas maladroit, le CX-5 n’a en revanche rien appris côté bonnes manières. Son 2.2 biturbo diesel, qui développe 150 ou 184 ch comme pour notre version d’essai, n’a jamais été un modèle de discrétion et son timbre évoque plutôt le milieu agricole que celui de l’automobile.
Un diesel costaud !
Le Mazda CX-5.© Mazda
Heureusement, il se rattrape par des performances solides, sa suralimentation à double étage lui offrant tout le muscle dont un gaillard de cette taille peut avoir besoin. Assez, en tout cas, pour mettre à mal le train avant chaussé en pneus Toyo de notre version d’essai qui ne disposait pas de la transmission intégrale. En charge, les 380 Nm de couple reste quand même un atout, surtout quand le relief s’accentue. Et la boîte automatique, imposée avec le 184 ch, de ne pas trop jouer le sous-régime dans sa gestion.
S’il n’est pas trop gourmand dans l’absolu, le 2.2 est pénalisé sur le réseau secondaire et sur les voies rapides, par sa boîte auto qui ne dispose que de 6 rapports. A 130 km/h, le régime moteur atteint 2 800 tr/mn, alors que ses adversaires, avec le plus souvent 7 ou 8 rapports, tournent un peu au-dessus de 2 000 tr/mn. Rien de rédhibitoire toutefois puisque sur 1 500 km de voies rapides et d’itinéraires montagneux, avec quatre passagers à bord, nous avons consommé en moyenne 8,5 l/100 km.
Au bout du compte, ce 2.2, qui existe aussi en version 4×4, reste le meilleur choix pour maitriser le coût aux 100 km de ce CX-5 qui ne peut compter sur aucune hybridation pour le moment. En l’état, le japonais, malgré le poids des années, reste un outsider de choix. Bien construit, habitable, fiable et solidement motorisé, il demeure la familiale Mazda la plus pertinente.
Fiches techniques
Appellation commerciale | Mazda CX-5 2.2 SKYACTIV-D 184ch Homura BVA6 (2023) |
Moteur | Quatre cylindres en ligne, 16 S, 2191 cm3 |
Puissance | 184 ch |
Couple | 445 Nm |
Transmission | Traction |
Type de boîte | Automatique |
La fiche technique |