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Mazda MX-5

Mazda MX-5, pas touche à l’icône

mazda mx-5, pas touche à l’icône

Par Renaud Mearini

Mercredi 1 février 2023

Mazda n’a pas l’intention d’abandonner sa MX-5, pour en pondre une version « SUVisée » très éloignée du roadster plus que trentenaire. Toutefois, il est fort probable que les dessous de la prochaine génération soient gagnés par l’électrique.

La Mazda MX-5 est aux amoureux de la conduite cheveux au vent ce que la madeleine est à ce cher Marcel. Un incontournable. Un petit bout de voiture des sixties apparu à la fin des années 80, au pays du Ford F-150. Une anomalie à proposer aux routes américaines peuplées de pick-up et autres trucks dont la seule taille des roues rivalise avec le sommet de la capote.

C’est le salon de Chicago 1989 qui a l’honneur de dévoiler la Miata, son nom par-delà l’Atlantique. Et si la voiture amuse, surtout, elle séduit. Et pourtant la recette est simplissime. Légère, comme une production de Chapman, à propulsion, une répartition des masses parfaite lui assurant une faible inertie en courbe et un prix aussi ramassé que sa taille.

Une incongruité qui dure

Un roadster dédié au plaisir de conduire, qui se satisfait, à l’origine d’un bloc 1.6 essence de 115 ch. et de deux phares ronds rétractables. Pourtant, l’époque n’est pas à la fête pour ces petites choses roulantes. Les Anglais, maîtres en la matière, ont jeté l’éponge après une énième crise, sacrifiant aussi l’automobile, et les constructeurs traditionnels hésitent à développer des engins trop exclusifs ou différents qui grèvent les coûts et affolent rarement les ventes. Seuls, les constructeurs premiums s’y risquent, proposant des cabriolets, plus statutaires et… plus chers.

mazda mx-5, pas touche à l’icône

La MX-5 a son totem d’immunité chez Mazda

La MX-5 est une exception qui dure. Elle a résisté aux normes de sécurité de plus en plus drastiques, à la mode des monospaces puis au raz-de-marée des SUV, en se réinventant sans bousculer ses fondamentaux. Et c’est bien ainsi que le constructeur envisage l’avenir, sans doute peu changer, pour que rien ne change. « Le modèle actuel continuera d’être mis à jour et n’est pas menacé d’être retiré de la vente en raison des émissions polluantes ou d’autres législations », a confirmé récemment le patron de la marque pour l’Europe. Une annonce qui ravira les amateurs de cruising, ou peut-être aussi, l’expression du pragmatisme de Mazda, le MX-5, qui s’est vendu à près d’un million et demi d’exemplaires, est toujours le cabriolet le plus vendu au monde.

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