Par Khalil Bouguerra
Ça, c’était avant. Aujourd’hui, la marque met un point d’honneur pour améliorer la qualité de ses produits.
Aucun compromis ne doit être fait
Le nouveau PDG de la marque, Michael Leiters, a jugé que la McLaren Artura n’était pas encore tout à fait prête pour prendre la route. Il a donc demandé à ses équipes d’arrêter sa production, de régler ses défauts, avant de relancer à nouveau sa fabrication.
“Il ne devrait pas y avoir de compromis. Si vous êtes prêt à faire des compromis, vous perdrez en qualité, et toute l’entreprise doit comprendre à quel point la qualité est un atout important”, a-t-il déclaré à EVO. Michael Leiters sait de quoi il parle. Avant de prendre les commandes de McLaren, il a travaillé pour Porsche et Ferrari où il était directeur de la technologie.
Des modèles sortis trop tôt
Pas de ventes donc pas d’argent, cela met en péril la situation financière de McLaren, mais Michael Leiters pense que cela est important car “nous transmettons un message très important à nos concessionnaires et à nos clients”. La qualité est devenue une priorité chez McLaren, peu importe la puissance ou son comportement routier, une McLaren doit être excellente à tous les niveaux.
L’esprit start-up est révolu
Le PDG estime que McLaren a encore l’esprit start-up, ce qui ne lui convient pas, car la marque anglaise doit passer à l’étape suivante. “Nous ne sommes pas assez jeunes pour faire encore des compromis. Nous devons devenir un constructeur mature”.
Pour rappel, la situation économique est si critique que McLaren a vendu son siège social en avril 2021 pour près de 240 millions de dollars. Le constructeur est donc locataire de son bâtiment pour les 20 prochaines années. Dernièrement, nous avons appris que le constructeur avait vendu une partie de sa collection pour 100 millions de livres sterling au fonds souverain de Bahreïn Mumtalakat Holding qui détient 60% de la société.