Mitsubishi revient sur le marché avec un plan produit XXL : 16 véhicules lancés dans les cinq années à venir, dont deux électriques dérivées de l’Alliance Renault-Nissan.
Alors qu’il était en petite forme et devait quitter l’Europe en 2020, le constructeur Mitsubishi semble renaître cette année, et dévoile même un plan produit ambitieux. Ce revirement peut s’expliquer par le développement rapide de nouveaux véhicules électrifiés, permis par sa participation dans l’Alliance Renault-Nissan.
Le premier exemple a été vu avec le nouveau Mitsubishi ASX (tout juste commercialisé), qui est en fait un Renault Captur à peine rebadgé. La future Colt (prévue à l’automne 2023) reprendra la même recette, cette fois avec une base de Renault Clio 5 restylée. Cette stratégie permet à la marque aux trois diamants de lancer deux véhicules fiables et à l’hybridation éprouvée, tout en évitant des coûts de développement très élevés et en gagnant beaucoup de temps.
Un dérivé du futur Renault Scenic chez Mitsubishi ?
Mitsubishi touche aussi sa bille dans le 100% électrique, puisqu’il a commercialisé dès 2010 l’i-Miev, une citadine électrique cousine des Peugeot iOn et Citroën C-Zéro. Pour autant, il préfèrera faire confiance à ses partenaires de l’Alliance pour lancer d’autres modèles EV d’ici 2025. Dans une présentation aux investisseurs rendue publique, la marque dévoile la stratégie pour les cinq prochaines années avec le lancement de 16 véhicules dans le monde entier. Parmi eux, un véhicule de l’Alliance sur base Renault et un véhicule de l’Alliance sur base Nissan sont envisagés.
D’après les silhouettes montrés sur le document, le modèle électrique pour l’Europe issu du catalogue Renault pourrait être un SUV dérivé du futur Renault Scenic, annoncé en 2024. Le véhicule issu de la gamme Nissan pourrait être la future génération de la citadine, elle même dérivée de la Renault 5 électrique programmée pour 2024. Pour rappel, les trois modèles seront fabriqués dans le Nord de la France.
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