Le patron de Tesla, Elon Musk.
Alors que l’on attendait des annonces festives sur les prochains modèles, l’arrivée de modèles plus abordables, les dirigeants de Tesla se sont contentés de deux objectifs. Le premier : la production de 20 millions de véhicules par an d’ici à 2030. Cela devrait réclamer un investissement global de 150 à 175 milliards de dollars. Pour rappel, Tesla a produit 1,9 million voitures en 2022 dans ses quatre usines, dont deux sont situées aux États-Unis. Deuxième objectif, produire 1 TWh par an grâce à ses installations de stockage stationnaire d’énergie. Cette fois, l’investissement devrait atteindre 28 milliards de dollars.
Une baisse des coûts de 50% sur les prochains véhicules
Les interrogations sur l’approvisionnement en lithium nécessaire pour produire les millions de batteries qui équiperont les véhicules électriques ont été balayées par Elon Musk : «Le lithium est un minerai commun. Il n’y a pas de monopole dans un seul pays, a-t-il déclaré. Il y en a assez aux États-Unis pour fournir le monde entier ». Le patron de Tesla a rappelé l’autre activité de Tesla dans les énergies renouvelables, qu’il veut promouvoir grâce à des unités de stockage stationnaires installées partout dans le monde. Elon Musk s’est dit plein «d’espoir et d’optimisme» pour en finir avec les énergies fossiles. «Ce ne sont pas des vœux pieux, c’est le résultat de calculs basés sur la physique.»
L’ouverture d’une usine au Mexique, déjà annoncée en fanfare par les membres du gouvernement mexicain, a failli passer à la trappe. Elon Musk a rattrapé l’oubli en confirmant le projet mexicain juste avant les questions des analystes. Décidément Musk avait la tête ailleurs. Et les spectateurs se sont sentis floués.
