Il en rêve depuis l'âge de 10 ans et en décembre dernier, ce courtier en camping-cars l'a enfin exaucé en s'offrant une Twingo série limitée Benetton de 1996. Pile poil l'année où il a découvert ce modèle en compagnie de son père.

En ce jour de 1996, il avait tout juste dix ans. “J’ai réussi à traîner mon père dans une concession Renault, et j’ai découvert la Twingo, en vert coriandre.”. Il s’installe à bord et, au-delà de la voiture elle-même, un élément a fasciné l’enfant que Nicolas était alors : l’openair, le fameux toit ouvrant de la citadine qui fête cette année ses trente ans.
Trente ans, c’est le temps qu’il a fallu à l’enfant devenu grand pour s’offrir enfin sa Renault Twingo 1, justement de 1996, avec son fameux toit ouvrant. Il a jeté son dévolu sur un modèle rare : la série limitée Benetton. Elle n’est pas vert coriandre, mais jaune citron. Et si elle affiche 107 000 km au compteur, elle a été entièrement restaurée, avec des pièces d’origine, et quelques accessoires d’origine aussi.
Un état sortie d’usine
Mais de quel moteur se chauffe la petite citadine favorite des Français en général et de Nicolas en particulier ? “C’est le fameux Cléon fonte, l’un des derniers qui a équipé la Twingo”. Un moteur aussi rustique que réputé indestructible, mais qui est connu pour sa gloutonnerie. Et son nouveau propriétaire l’avoue : “sur autoroute, elle peut atteindre 12 l / 100 km”.
Mais cette Twingo au prix minime et à l’entretien peu onéreux est-elle destinée à être revendue comme les camping-cars qui attendent leurs clients chez lui ? “Pas question de la revendre. De toute manière elle est déjà promise à ma fille”. Elle a quatre ans cette année. La petite Twingo devra donc patienter 14 ans avant de changer de conducteur.