Nissan va passer à la vitesse supérieure en matière d’électrification pour le continent européen. Du SUV qui remplacera la Leaf à la future Micra en passant par des utilitaires, voici le calendrier des nouveautés du constructeur japonais pour la décennie en cours.
- Les Nissan de 2023
- Les Nissan de 2024
- Les Nissan de 2025
- Les Nissan de 2026
- Les futures Nissan après 2026
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Nissan va lancer plusieurs modèles électriques en Europe entre 2024 et 2028.
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Alors que l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi se réorganise en profondeur, le calendrier des futurs modèles Nissan en Europe se précise. Et bien que Renault et Nissan aient annoncé un actionnariat croisé plus égalitaire à l’avenir, leurs véhicules vendus sur le Vieux Continent vont partager davantage d’éléments. 80 % des modèles Renault et Nissan partageront leur architecture d’ici à fin 2026, contre 60 % actuellement. Bon nombre de ces véhicules seront « zéro émission », Nissan prévoyant de réaliser 75 % de ses ventes européennes avec des modèles électrifiés (électriques ou hybrides rechargeables) à cette échéance. Le partenariat industriel avec Renault va donc être poussé plus avant.
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Les Nissan de 2023
L’année 2023 sera plutôt sage pour Nissan, qui commercialisera la version longue du Townstar Combi, cousin du Renault Kangoo. Ce modèle sera remplacé en 2030 par un utilitaire léger utilisant une version courte de la plate-forme FlexEvan tout juste annoncée par Renault, conçue pour des véhicules électriques.
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Le Townstar Combi aura sa version longue en 2023.
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Les Nissan de 2024
- Juke restylé : 1er semestre 2024
- Nouvel Interstar (cousin du Renault Master) : courant 2024
- Chill-Out de série (nom à confirmer) : novembre 2024
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En 2024, un SUV électrique prendra le relais de la Leaf.
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Les Nissan de 2025
En 2025, la principale nouveauté de Nissan sera la remplaçante de la Micra, dont le nom reste à officialiser. Cette proche cousine de la future Renault 5 électrique reprendra l’architecture CMF-BEV de cette dernière. Elle pourrait également hériter de ses groupes motopropulseurs, avec deux niveaux de puissance (125 ou 150 ch) et autant de capacités de batteries (42 ou 52 kWh), selon nos informations. La citadine polyvalente nippone sera produite à ElectriCity comme la R5 mais à Maubeuge, alors que le modèle au losange sera assemblé à Douai. Les accumulateurs des deux autos proviendront de la nouvelle gigafactory Envision installée sur place. C’est par son style que la Nissan se distinguera de la Renault, en optant pour une allure galbée et des feux ronds rappelant la Micra de troisième génération. Les deux marques visent un prix d’accès inférieur à 25 000 €.
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En 2025, Nissan remplacera la Micra par un modèle électrique.
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La remplaçante de la Micra sera produite par Renault dans le nord de la France.
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Les Nissan de 2026
En 2026, l’usine Nissan de Sunderland entamera la production d’un SUV électrique de segment B destiné à prendre progressivement la relève du Juke, après une période de cohabitation. Ce cousin technique de la prochaine Renault 4 électrique reposera sur la plate-forme CMF-BEV et sera animé par le futur moteur Renault ePT-100kW produit dans l’usine de Cléon. Le programme FlexEvan de Renault trouvera par ailleurs sa première application chez Nissan à travers le renouvellement du Primastar.
- B-SUV électrique : courant 2026
- Nouveau Primastar : courant 2026
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Nissan profitera du programme d'utilitaires électriques FlexEvan de Renault.
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Les futures Nissan après 2026
Dans la seconde moitié de la décennie, Nissan lancera de nouveaux SUV électriques sur le segment C, dont un destiné à remplacer le Qashqai. Ces véhicules bénéficieront d’une plate-forme inédite avec une tension de batterie de 800 V, architecture qui sera partagée avec Renault et dont profitera notamment le remplaçant de l’Ariya attendu pour 2028.
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Nissan veut proposer des batteries solides dès 2028.
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C’est également en 2028 que Nissan prévoit de commercialiser ses premiers modèles électriques à batterie solide. La firme nippone veut ainsi devancer Toyota, Honda, BMW et consorts dans ce domaine, avec à la clé une hausse de la densité énergétique des accumulateurs. Elle compte s’appuyer sur cette technologie pour commercialiser des véhicules « zéro émission » plus imposants et/ou plus sportifs que les précédents. Rien n’est encore dit sur un éventuel partage de ces batteries avec Renault, la marque au Losange étant de son côté partenaire de la start-up grenobloise Verkor pour se fournir en batteries solides. Comme ses concurrents, Nissan presse le pas en matière d’électrification pour l’Europe, et proposera à la fin de cette décennie une gamme bien différente de celle que nous connaissons aujourd’hui.
Grâce aux batteries solides, Nissan veut proposer de plus grands SUV électriques. Nissan
Nissan envisage un roadster “zéro émission”. Nissan
Des véhicules de loisirs à batterie sont aussi en projet. Nissan
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