Le Renault Captur est un des rares crossovers urbains à offrir une version 100 % thermique avec un moteur qui n’a pas (trop) cédé au downsizing. Une offre unique et intéressante.
Mais pour avoir droit à au moins quatre cylindres et un semblant de réserve, il faut aujourd’hui se tourner au minimum vers le segment C. Voire plus, comme c’est le cas chez Peugeot qui n’a plus rien à offrir à ses clients du 3008 en dehors du trois cylindres Puretech à assistance électrique. Mais chez Renault, le “petit” Captur est l’un des derniers modèles de la catégorie à proposer une mécanique polyvalente et qui ne vous coûtera pas un rein en fiscalité à l’immatriculation.
Un bon moteur à ne pas oublier
Alors que Renault met l’accent logiquement sur les bonnes ventes de ses Captur et Clio hybrides, il ne faut pas oublier qu’il existe aussi un moteur quatre cylindres 1.3 turbocompressé et développé avec Mercedes qui est loin d’être ridicule. Et bonne nouvelle, Renault ne l’a pas mis de côté à l’occasion du restylage puisque ce moteur de 160 ch, uniquement vendu avec la boîte automatique à sept rapports, est disponible dès le premier niveau de finition à partir de 27 200 €. 1700 € de moins que le Captur hybride, qui seront probablement assez longs à rentabiliser en considérant les écarts de consommation loin d’être monumentaux.
En termes d’agrément moteur, vous n’aurez clairement rien de mieux sur le Captur à part dans les situations 100 % urbaines où l’hybride sera forcément plus adapté. Avec ses 134 g/km de CO2, vous n’aurez qu’un petit malus de 450 €. Renault peut remercier la toute petite hybridation qui permet de limiter un peu la casse.
Notez cet article Publié le 11/06/2024 à 07:00 Véhicules d’occasion