La plus élégante des Ferrari contemporaines propose désormais de rouler cheveux au vent ou de préserver son brushing sous un toile souple.
- Stop au toit en dur
- Peaufinage aéro
- Le confort des 4 passagers pour obsession
- Des perfs comparables au coupé
Malgré le désamour croissant de l’industrie automobile pour les cabriolets à toit rigide, Ferrari restait encore très attaché à cette architecture pour tous ses modèles découvrables, jusqu’à présent. Mais le nouveau spider Roma, tout droit dérivé du coupé éponyme, rompt avec cette tradition initiée par la California, en 2008. Il faut dire qu’en matière de capote en toile, des progrès phénoménaux ont été constatés ces dernières années au chapitre acoustique et isolation thermique, en plus des qualités de compacité et de légèreté qui lui sont inhérentes.
Stop au toit en dur
C’est justement sur ce point que la Roma entend rassurer sa clientèle convertie depuis une quinzaine d’années aux couvre-chefs « en dur », avec la promesse d’un toit souple capable de se déployer en roulant jusqu’à 60 km/h, en seulement 13,5 secondes. Ferrari, une fois n’est pas coutume, met aussi en avant la plus grande polyvalence de son cabriolet, apte à accueillir des objets plus volumineux dans son coffre (255 l toit fermé).
Peaufinage aéro
permet d’obtenir trois positions de spoiler différentes, spécifiquement calibrées pour la conduite avec le toit ouvert ou fermé. Selon ses géniteurs, le spider Roma assure une déportance comparable à celle du coupé à haute vitesse.
Le confort des 4 passagers pour obsession
Afin de créer une « bulle » aérodynamique au-dessus de l’habitacle, les ingénieurs ont ajouté un spoiler de 5 mm sur la baie du pare-brise à l’endroit de la séparation de flux, de même qu’un déflecteur d’air breveté qui peut être déployé par le conducteur. Ainsi, le flux d’air aspiré dans l’habitacle depuis l’arrière du véhicule est dévié, créant une zone d’air relativement nulle autour des passagers pour réduire les turbulences autour de la tête des passagers de l’ordre de 30 % par rapport à la Portofino M.
Des perfs comparables au coupé
Cet obsession de l’optimisation du Cx était indispensable pour ce cabriolet 2+2 capable de dépasser les 320 km/h grâce à son V8 de 620 ch, identique en tous points à celui du coupé Roma, comme le restant de ses caractéristiques techniques. A ceci prêt que son architecture décapotable, réclamant des renforts de rigidité, a accru la masse totale de l’ordre de 84 kg (1 556 kg). Un surpoids qui n’a, semble-t-il, qu’une répercussion négligeable sur les performances. Sur l’exercice du 0 à 100 km/h, Ferrari annonce un chrono identique à celui du coupé avec seulement 3,4 s.
Auto-Moto ne manquera pas de comparer les prestations distillées par la Ferrari Roma Spider, par rapport au coupé, lors d’un prochain essai, d’ici quelques mois, au moment où le tarif de la belle aura probablement été révélé.
