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On a piloté dans un simulateur à 600 000 dollars

Avec un prix de départ de 600 000 dollars, ce simulateur reproduit parfaitement l'expérience de la conduite d'un pick-up tout-terrain Pro 4.

on a piloté dans un simulateur à 600 000 dollars

Au fin fond de la baie sud de Los Angeles, dans un entrepôt anodin situé non loin de restaurants coréens vraiment exceptionnels, se trouve ce que je considère comme le principal siège mondial des simulateurs de course : CXC Simulations. Depuis 2007, une petite équipe de coureurs passionnés dirigée par le fondateur Chris Considine a construit les meilleurs simulateurs de course au monde à partir de zéro, y compris des douzaines de projets spéciaux uniques. Ce simulateur est l’un d’entre eux.

Au départ, il s’agissait d’un simulateur de pick-up Pro 4 d’une valeur de 2 millions de dollars, construit pour Norwegian Cruise Lines – qui n’est pas le simulateur dont il est question dans cet article. Ce simulateur, que j’ai testé avant qu’il ne parte, a eu une influence directe sur celui-ci. Après avoir suscité un vif intérêt de la part de ses clients, la CXC a transformé ce simulateur unique en un produit que l’on peut commander. C’est ainsi que nous avons pu créer le pick-up CXC Motion Pro. Ce véhicule est proposé à partir de 600 000 dollars et les carnets de commandes sont ouverts dès à présent.

Pour votre budget, vous obtenez certains des systèmes de simulation les plus avancés que l’on puisse acheter. CXC a développé une plateforme propriétaire à mouvement complet utilisant six vérins hydrauliques et une électronique de contrôle personnalisée. L’empattement produisant le couple est de conception propre au CXC, tandis que le casque de réalité virtuelle est basé sur du matériel haut de gamme, mais avec un micrologiciel réécrit pour s’intégrer de manière transparente au reste du système.

Tout cela passe par un ordinateur sur mesure avec une interface utilisateur dédiée qui rend le fonctionnement du pick-up aussi facile que de tondre une pelouse. L’ensemble du système consomme tellement d’énergie qu’il dispose même d’un boîtier haute tension dédié.

Avec Considine comme chaperon, il m’a suffi d’ouvrir la porte à cadre tubulaire (qui n’existe pas sur un vrai pick-up Pro 4), d’enclencher la ceinture de sécurité à quatre points, d’ajuster ma position assise et de mettre le casque VR. En quelques clics, je suis plongé dans un monde virtuel très convaincant, avec le chant des oiseaux.

Rien, pas même une solide décennie d’expérience en simulation de course, ne vous préparera au Motion Pro Truck. Je n’ai jamais sauté sur un pick-up Pro 4, mais si je devais deviner ce que l’on ressent, ce serait probablement proche de ce que j’ai vécu au volant de cette simulation. La plate-forme de mouvement ne se contente pas d’osciller, de s’incliner et de rouler en fonction de la physique du jeu (et de quelques astuces logicielles de CXC), mais elle se secoue et s’agite avec une férocité à vous couper le souffle.

Les sauts sont incroyablement convaincants, tandis que les atterrissages sont intuitivement corrects, avec une légère secousse et un grand mouvement de peluche lorsque les pneus se posent sur la boue. Lorsque la vitesse augmente, un ventilateur destiné à gonfler les sauteurs souffle de l’air à grande vitesse sur votre visage pour compléter l’immersion.

Mais la magie discrète réside dans la totalité de l’étalonnage. Considine m’a laissé faire des sessions de 25 minutes, ce qui est normalement suffisant pour que le mal des transports se manifeste. Malgré le fait que le pick-up dispose d’une liberté de mouvement de plus d’un mètre, et malgré les calculs qui permettent de calculer avec précision la position de la tête par rapport aux mouvements du corps tout en maintenant une latence proche de zéro, l’expérience ne semble pas différente de la conduite dans la vie réelle. Enfin, à l’exception de la pixellisation évidente dont les casques VR sont encore affligés.

L’idée reste la même : Je pourrais passer toute la journée dans cet engin si ce n’était de la physique des mouvements du corps et du poids de la direction. Au bout de deux heures, j’en ai eu assez. Ce n’est qu’à ce moment-là que Considine m’a informé qu’il n’était qu’à environ 20 % de sa force totale, ce qui représente environ 50 % de sa force par rapport à la vraie voiture.

600 000 dollars, ce n’est pas rien. Mais CXC affirme que ses carnets de commandes sont bien remplis pour les personnes qui cherchent à rendre leur garage de rêve un peu plus attrayant. Quant à la comparaison avec son grand frère de 2 millions de dollars, l’expérience est exactement la même. Il s’agit donc d’une bonne affaire autant que d’un exemple stupéfiant de simulation de conduite moderne.

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