L’étude d’un texte qui doit forcer les flottes d’entreprises à intégrer plus de voitures électriques n’a pas abouti et ne devrait pas reprendre avant juin.
Mardi dernier (30 avril), l’Assemblée Nationale a tout juste commencé l’examen de la proposition de loi, seuls Damien Adam et le ministre des Transports Patrice Vergriete s’étant exprimés. Et le texte ne pourrait être réinscrit à l’ordre du jour qu’après les élections européennes, qui se tiendront le 9 juin. Un report qui semble arranger jusque dans le camp de la majorité, le texte étant loin de faire l’unanimité.
Pour rappel, Damien Adam souhaite accélérer l’achat de véhicules 100 % électriques et surtout sanctionner les entreprises qui ne suivent pas les quotas, avec une amende par véhicule manquant. Lors de son passage en commission, le texte a été assoupli, avec notamment une sanction passée de 5.000 à 2.000 € pour commencer en 2025, avant une augmentation.
Du côté des sociétés concernées, les loueurs de courte durée sont montés au créneau. Ils estiment qu’ils ne peuvent pas s’électrifier aussi vite que les particuliers, mettant en avant le fait que leurs clients ne se précipitent pas vers les électriques qui sont déjà dans leur parc. Leur calendrier doit être aménagé.