Par Aurelie Bouhaddi
Le projet de la mairie de Paris concernant le périphérique parisien après 2024 semble être en danger. C’est l’heure du bilan et les élus et automobilistes s’opposent catégoriquement à la transformation d’une voie dédiée aux bus, taxis et au covoiturage après les JO 2024.
En ligne, ils expliquent leur opposition : “Le périphérique est indispensable aux échanges en Île-de-France, n’y touchez pas”, “Réduire les voies ne fera qu’augmenter les bouchons et la pollution qui va avec”, “Penser qu’embouteiller encore plus un axe déjà saturé à 90% du temps dissuadera les automobilistes est un leurre”, “La priorité est d’augmenter les possibilités de transports en commun”.
Les élus s’y mettent aussi
Les citoyens français ne sont pas les seuls à s’opposer à ce projet. Les élus sont aussi très investis. Ce dimanche 28 mai, une tribune publiée dans le JDD a réuni 1 800 signatures pour interdire la mise en place de cette voie après les JO 2024. Dans ces 1 800 élus on peut retrouver Rachida Dati ou encore Valérie Pécresse. Encore une fois, le risque d’embouteillage et la pollution reviennent sur la table. Paris est déjà victime d’une mauvaise qualité d’air et de nombreux embouteillages. Mais Anne Hidalgo semble maintenir son projet malgré la forte opposition des élus et des automobilistes français.