Peugeot vient de renouveler sa confiance à la berline 508 PSE de 360 ch, ainsi qu’au break. Alors pourquoi ne pas imaginer le Lion aller au terme de sa démarche en déployant un coupé ?
Faut-il se réjouir du maintien de la Peugeot 508 PSE au catalogue du Lion ? Une question qui trouve sa légitimité à la lecture de la fiche technique de la bête qui s’est imposée de recourir à une hybridation rechargeable pour parvenir à ses fins. Un groupe motopropulseur qui permet à peu de frais de faire grimper le niveau de puissance, mais qui alourdit copieusement l’ensemble, avec près d’1,9 tonnes accusés sur la balance pour la plus sportive des Peugeot. De quoi faire tourner les talons des esprits chagrins qui opteront plutôt pour les mécaniques 100% thermiques de la concurrence allemande. Quoique. Faut-il en effet lui préférer une Audi S4 carburant au gazole ? Rien n’est moins sûr.
Pour la beauté du geste
Mais ne boudons pas notre plaisir et réjouissons-nous du simple fait qu’une berline haute performances de 360 ch s’affiche encore dans les showrooms d’un constructeur français, quelque soit la technologie retenue pour y parvenir. Louons également le fait que Peugeot propose la 508 PSE en version break. Deux carrosseries pour le prix d’une qui laisse toutefois un certain goût d’inachevé. Et un coupé dans tout ça ? Avec le glorieux passé du Lion en la matière, ce type de carrosserie aurait fière allure pour épauler les deux silhouettes existantes. Mais la conjoncture actuelle étant loin de se prêter au développement de ce type d’architecture, c’est Auto-Moto qui s’est chargé, le temps d’une illustration, de donner vie à une Peugeot 508 PSE Coupé. Une bouteille à la mer qui a peu de chance de trouver un écho auprès des têtes pensantes de la firme sochalienne. Alors profitons-en au moins pour le plaisir des yeux.
