Selon une récente étude, la seule façon d’endiguer une hypothétique invasion de voitures chinoises en Europe serait d’augmenter drastiquement les taxes. Mais à un tel point que cela serait probablement inenvisageable pour l’Europe.
Des sanctions trop timides ?
Même sans bonus, la MG4 reste très compétitive…© MG
“Nous nous attendons à ce que la Commission européenne impose des droits de l’ordre de 15 à 30 pour cent. Mais même si les droits se situent dans la partie supérieure de cette fourchette, certains constructeurs basés en Chine seront toujours en mesure de générer des marges bénéficiaires confortables sur les voitures qu’ils exportent vers l’Europe en raison des avantages substantiels en termes de coûts dont ils bénéficient. Des droits de l’ordre de 40 à 50 % – sans doute encore plus élevés pour les fabricants verticalement intégrés comme BYD – seraient probablement nécessaires pour rendre le marché européen peu attrayant pour les exportateurs chinois de véhicules électriques”.
L’étude cite notamment le cas de la BYD Seal U, vendue 20 000 € environ en Chine mais 42 000 € en Europe. Les marges estimées seraient de 1300 € pour la Chine et 14 300 € pour l’Europe en comptant les supposées subventions du gouvernement chinois pour encourager ses constructeurs à vendre sur le Vieux Continent. En clair, une taxe douanière même à 30 % ne suffirait pas à effacer l’intérêt de l’Europe pour les Chinois et les marges confortables qu’ils pourront y faire.
Notez cet article Publié le 02/05/2024 à 10:05 Véhicules d’occasion