Le prologue du WEC à Sebring permet déjà d’anticiper une hiérarchie de performances, où Toyota sort du lot devant Cadillac et Porsche.
Voila, enfin, la première confrontation en piste a eu lieu entre les Hypercars et les LMDh, les deux classes de prototypes qui pourront concourir ensemble et ainsi permettre un renouveau inédit de l’Endurance. Toyota, Peugeot, Cadillac, Porsche, Ferrari mais aussi Vanwall et Glickengaus étaient présents. Et aux côtés des GR010 Hybrid, Peugeot 9X8, Porsche 963LM et autres Cadillac V-LMDh déjà vues en piste plus tôt cette année à Daytona ou l’an passé pour les deux premières nommées, cette séance était l’occasion de voir évoluer les nouveautés comme la Ferrari 499P LMH ou la Vanwall Vandervell 680.
Indéniablement, Toyota met à profit son expérience et sa présence continue dans la catégorie pour afficher le niveau de performances le plus abouti, de même que sur le plan de fiabilité. Les japonaises cumulent le plus grand nombre de tours parcourus (587 dont 301 pour la N°8 de Buemi, Hartley et Hirakawa) et trustent les deux meilleurs temps au cumul des 4 séances d’essais organisées ces 11 et 12 mars.
Ferrari réalise les 6e et 9e meilleurs temps cumulés, prenant en sandwich les Peugeot 7e et 8e. Ici, les écarts avec Toyota dépassent la seconde. Ferrari a connu sa paire d’ennuis, avec une sortie de James Calado en session 2. Peugeot a aussi pâti d’une sortie de piste de Jean-Eric Vergne lors de la 2e session, faisant perdre du temps de roulage, puisque les lionnes totalisent 364 tours, soit 223 de moins que les Toyota. A la décharge totale de notre JEV national, aucunement responsable et victime du trafic, puisqu’il a été balancé par une LMP2 qui ne l’a tout simplement pas vu… Petite consolation, la 9X8 a obtenu une des meilleurs vitesse de pointe à Sebring, ce qui peut laisser espérer un bon potentiel dans la confguration du Mans. Par contre, la fiabilité, notamment du côté de la boîte de vitesses, semble encore poser souci…Toutefois, Peugeot inquiète quelque peu, alors que la 9X8 a débuté l’an passé et qu’elle devrait, à minima, être davantage fiabilisée.
Ce sera difficile pour Vanwall et Glickenhaus d’exister face à cette meute de grands constructeurs. La Vandervall navigue à 1.8 seconde des meilleurs temps, et l’américaine à 2″9, ce qui est assez préoccupant.
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